Le Regroupement des Jeunes Africains pour la Démocratie et le Développement, Section-Togo (REJADD) a dénoncé lundi les tentatives d’enlèvement, de menace et d’intimidation dont sont victimes les membres du bureau préfectoral du Parti National Panafricain (PNP), en l’occurrence Balakiyèm Egnama. Le Regroupement demande aux autorités nationales d’interpeller les auteurs et les commanditaires de ces menaces afin de les traduire à la justice.
Selon le REJADD Togo, le Secrétaire Général du PNP-Kara, le sieur Egnama Balakiyèm aurait été sommé par un appel téléphonique dans la matinée du 20 janvier 2018, sans préavis, de quitter immédiatement la maison où il est en location par le propriétaire de la maison, un certain Colonel Kouyele.
Dans la soirée, poursuit le communiqué du REJADD, il aurait reçu la visite de certains individus qui l’auraient raté. Face à cette situation faite de menaces et de tentative le sieur Egnama Balakiyèm a été contraint de vivre dans le maquis.
Le Regroupement de Kwasi Assiba Johnson rapporte aussi que le dimanche 7 janvier 2017, une réunion des membres du bureau préfectoral du PNP-Kara a été interdite et réprimée dans un bain de sang par d’autres individus.
Le REJADD Togo condamne avec la dernière énergie cette menace et rend l’Etat togolais, garant de la sécurité de tous les citoyens, responsable de tout ce pourrait arriver aux membres du bureau préfectoral du PNP section-Kara.
Il appelle les citoyens togolais épris de paix et de justice, ainsi que toutes les personnes de bonne volonté travers le monde, à unir leurs efforts pour empêcher que ne se perpétue « la loi de la jungle » au Togo.
A la communauté internationale, il demande d’user de tous les moyens de pression et d’influence nécessaire pour une résolution pacifique de la crise qui secoue le Togo depuis le 19 août dernier.
In fine, le REJADD- Togo exige la libération de toutes les personnes incarcérées en rapport avec la crise pour décrispation du climat sociopolitique.
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