Le PRT/UNIR instrumentalise la justice et mène son rafle en continue 1 novembre 2017

0
623

Le PRT/UNIR instrumentalise la justice et mène son rafle en continue                                                                             1 novembre 2017
Les membres de Africans Rising

Par Marcelle Apévi, togo-online.co.uk

Malgré les dénonciations et interpellations sur le plan national, sous-régional, régional et international, la justice togolaise poursuit son bonhomme de chemin dans la médiocrité. Hautement instrumentalisé par le RPT/UNIR, la justice togolaise ne cesse de jeter en prison, chaque jour que Dieu fait, des dignes fils et filles du pays, pour des raisons inavouées qui n’ont rien à avoir avec un manquement quelconque au droit. Sur saut d’humeur de Faure Gnassingbé et ses sbires, la justice togolaise se met au pas et jette en prison.

Depuis le 19 août 2017, les procureurs du Togo ont trouvé du boulot et son très sollicités. Plusieurs centaines de manifestants sont jetés en prison par leur soin, avec la complicité des juges véreux qui ont totalement divorcé avec le droit et le bon sens.

Outre les religieux de la communauté musulmane du Togo et des journalistes, les responsables du mouvement NUBUEKE font les frais. KOKODOKO Messenth, EZA Kokou Dodji Joseph et ATSU Ayao Fiacre croupissent depuis hier, derrière les barreaux à la prison civile de Lomé, pour des raisons floues, ceci après avoir passé plusieurs jours de détention au Service de Renseignement et d’Investigation (SRI).

Le PRT/UNIR instrumentalise la justice et mène son rafle en continue                                                                             1 novembre 2017
KOKODOKO Messenth

Selon les indiscrétions, il s’agirait d’une opération qui consisterait à découvrir, s’il en existe réellement, les sources de financements du PNP, de la coalition des 14 partis politiques de l’opposition, du Front TOGO DEBOUT…

Mardi 31 octobre dernier, en conférence de presse, le Front TOGO DEBOUT a dénoncé et condamné avec la dernière rigueur, “l’inexplicable acharnement exercé sur ses membres, sa mise à l’index, la fausse opinion faite de lui, ainsi que les nombreux obstacles mis en branle pour l’empêcher de mener des actions et d’organiser ses activités”.

Avant les responsables de NUBUEKE, le régime par le biais du SRI, a enlevé dans la nuit du 13 octobre, une délégation de l’ONG de défense des Droits de l’Homme « Africans Rising », venue au Togo pour marquer sa sympathie avec les mouvements sociaux et les groupes de la société civile togolaise. La délégation a dans le cadre de sa visite, été reçu par le ministre de la Communication Guy Madzé Lorenzo, puis par Brigitte Kafui Adjamagbo Johnson, corrdinatrice de la coalition des 14 partis politiques de l’opposition. Non seulement ils ont été gardé par le SRI, mais leurs documents de voyage ont aussi été confisqué, leurs lieu d’hébergement passé au peigne fin, les portes fracassées.

La délégation fut contrainte à quitter manu-militari et sous escorte policière, le territoire togolais, et ce, sans aucune décision, ni administrative, ni judiciaire.

La dictature de Faure Gnassingbé bat ainsi son plein avec la complicité de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de l’Union Africaine (UA) qui nagent en eau trouble.

Togo-Online.co.uk