« Le président n’a jamais dit dans son discours qu’il allait soumettre au référendum le texte qui a été voté par le Parlement. Il a dit que le peuple doit être consulté. Cela veut dire que quelle que soit l’issue du dialogue, nous irons au référendum ». C’est la mise au point apporté par le conseiller de Faure Gnassingbé, Christian Trimua à propos « du bras tendu armé » dont parlent les acteurs politiques et la société civile.
« J’ai pris au mois de septembre dernier l’initiative de proposer à la représentation nationale une révision de la constitution qui limite désormais à deux le nombre des mandats présidentiels et législatifs et qui introduit, pour l’élection du Président de la République un mode de scrutin uninominal à deux tours. Conformément à notre loi fondamentale, c’est maintenant au peuple togolais tout entier, seul détenteur de la souveraineté nationale, qu’il appartient de se prononcer. Dans l’État de droit que nous construisons, nous ne pouvons pas prétendre substituer des voix plus autorisées au suffrage universel », avait déclaré Faure Gnassingbé.
De cette déclaration, Christian Trimua dit ne pas voir d’ambiguïté qui puisse susciter de polémiques, avant de préciser que « le Président de la République a dit que le peuple doit être consulté car des acteurs ne doivent plus se regrouper dans un coin décidé d’une chose sans que le peuple n’ait sa main ».
En effet, certains politiques accusent le chef de l’État de mauvaise foi en réitérant son appel au dialogue tout en privilégiant par la même occasion la voie référendaire.
TogoTopInfos.com