Emprisonné à la prison civile de Lomé depuis 2009 après avoir été accusé d’une sombre tentative de coup d’Etat visant son demi-frère Faure Gnassingbé, Kpatcha Gnassingbé a dû être hospitalisé, début mai, dans l’infirmerie du camp militaire de Lomé.
Il souffrirait de diabète et de douleurs aux genoux ayant considérablement réduit sa mobilité. Cet état nécessiterait une évacuation hors du pays. Un scénario totalement inenvisageable pour le pouvoir togolais.
Bien que la plupart de ses co-accusés dans le même dossier aient recouvré la liberté (Esso Gnassingbé, Sassouvi Sassou, Tchinguilou Sondou…), l’ex-ministre de la défense reste une menace pour le régime.
La Lettre du Continent N°777 du 23 mai 2018
Source : www.icilome.com