Le Bureau Exécutif du Syndicat National des Journalistes Indépendants du Togo (SYNJIT) poursuit les activités inscrites à son chronogramme. Après le Patronat hier, il a rencontré ce mercredi 17 juillet le Représentant Résident du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) au Togo.
Une délégation du SYNJIT avec à sa tête son Secrétaire Général, Isidore Kouwonou, s’est entretenue avec Aliou Dia, le Représentant Résident du PNUD. Les échanges ont surtout porté sur l’amélioration des conditions de travail des journalistes à travers la signature et l’adoption de la convention collective sectorielle et l’accompagnement du système des Nations unies.
Sur le premier point, Isidore Kouwonou a dépeint le contexte et les freins liés à la signature de la convention collection sectorielle. Outre le manque de volonté des patrons de presse, le Secrétaire Général du SYNJIT a évoqué l’état comateux dans lequel se trouve aujourd’hui le comité de suivi mis en place au sortir des états généraux de la presse tenue à Kpalimé en 2014. Puisque, a-t-il expliqué, le coordonnateur du comité n’est plus à la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAAC). Par conséquent, les activités sont au point mort.
Aussi a-t-il précisé que les différents remaniements ministériels ont impacté sur la signature de la convention. Les différents ministres qui se sont succédé au ministère de la Communication, n’ont pas vraiment pris à bras le corps les recommandations issues des états généraux de la presse. Tout cela, selon Isidore Kouwonou, retarde le paraphe de convention collective.
Après avoir pris connaissance de la situation sur la convention collective sectorielle, Aliou Dia, a félicité la démarche du Bureau du SYNJIT et affiché sa volonté à travailler avec le syndicat et les autres partenaires pour la mise en œuvre de la convention. « On peut valablement aider à ce que cela permet à l’amélioration des conditions », a déclaré le Représentant Résident du PNUD. Il a aussi émis le vœu de savoir davantage sur ce qui bloque, et sur l’inaction du comité de suivi. « Une fois que j’ai tous ces éléments, on peut voir les éléments sur lesquels on peut travailler ensemble », ajouté Aliou Dia.
Toutefois, il a souligné que le système des Nations Unies se réserve d’aider un syndicat dans les revendications salariales.
Le deuxième volet de la rencontre a porté sur les mesures sur lesquelles le PNUD peut accompagner la presse au Togo. « Il faut qu’on arrive à formaliser ces rencontres périodiques. Et aussi trouver comment le système des Nations Unies peut aider à résorber certains problèmes dans un accompagnement beaucoup plus intégré », a souhaité Aliou Dia. Dans ce sens, il a réaffirmé l’accompagnement du PNUD envers les journalistes à travers des ateliers de renforcement de capacité, des thématiques comme, les déchets plastiques, le genre, la gouvernance, paix et sécurité, entre autres. Le représentant du système des Nations Unies s’est dit ouvert à toutes propositions du SYNJIT allant dans le sens de l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD).
La rencontre a pris fin sur une bonne note. Les deux parties ont promis se retrouver très bientôt pour la mise en œuvre des projets du SYNJIT.
Source : SYNJIT
Source : www.icilome.com