Les informations selon les instigateurs du soulèvement populaire du 19 août 2017, font également état de l’arrestation d’Aboubakar Tchatikpi, un autre visage du parti, mis aux arrêts par les forces de défense et de sécurité dans la nuit du 25 au 26 janvier 2020 à son domicile. Ajouté à cela des dizaines de détenus appartenant au PNP.
« Le PNP, tout en dénonçant encore une fois le harcèlement sauvage d’Etat qui s’abat sur ses militants, sur ses sympathisants et sur les zones considérées comme étant ses fiefs, rappelle à l’opinion nationale et internationale que la liberté, la sûreté et la résistance à l’oppression sont des droits naturels et imprescriptibles de l’Homme », lit-on dans le document.
« Aujourd’hui dans aucun Etat de la sous-région, territoires ou zones géographiques (villes entières et quartiers entiers) considérées comme favorables aux idéaux d’un parti politique, ne sont militairement assiégés et traités comme des territoires étrangers sous occupation. La clandestinité dans laquelle la violence d’Etat a contraint le Président national du parti, Tikpi Atchadam, relève désormais de l’ordre de la normalité », poursuit le communiqué.
Invoquant par ailleurs le processus électoral en cours, le Parti national panafricain estime que seule l’ouverture d’une transition pourra mener le Togo vers l’alternance tant souhaité par le peuple.-
Source : icilome.com