La Coalition des 14 partis de l’opposition togolaise met en exécution sa menace et redescend dans les rues la semaine prochaine. Une série de manifestations de 4 jours est annoncée pour obliger le régime de Faure Gnassingbé à surseoir à l’organisation unilatérale des prochaines échéances électorales pendant que le dialogue politique est en cours. Le mouvement vise également à accentuer la pression pour le retour à la constitution originelle de 1992.
Alors qu’aucun communiqué officiel de la Coordination de la Coalition de l’opposition n’annonce encore ces nouvelles manifestations, le Parti national panafricain (PNP) de Tikpi Atchadam mobilise déjà ses troupes pour la semaine prochaine.
Dans un message audio, Ouro-Djikpa Tchatchikpi, le Conseiller de Tikpi Atchadam indique qu’après quelques semaines de trêve pour des raisons de principes, la reprise des manifestations de protestation contre le pouvoir de Faure Gnassingbé est proche.
Pour les responsables du PNP, « Parce que le pouvoir évolue dans l’organisation unilatérale des élections sans tête ni queue, alors que le peuple évolue dans ce dont il est capable ».
Estimant que le combat n’est pas une question d’une marche d’un jour isolé, la marche du samedi 17 mars 2018 est annulée pour une mobilisation plus importante les 20, 21, 22 et 24 mars prochains.
« Ainsi, le bureau exécutif du PNP invite tous les membres, sympathisants, l’ensemble de la population togolaise de Cinkassé jusqu’à Aného à une marche qu’organise le groupe des 14 les 20, 21, 22 et 24 mars prochains sur toute l’étendue du territoire national »,
Le responsable du PNP appelle à une grande mobilisation pour ces marches qu’il veut historique pour exiger encore une fois « le retour à la Constitution de 1992 dans sa version originelle, l’effectivité du vote de la diaspora, faute de quoi Faure Gnassingbé doit partir ».
Ces nouvelles manifestations sont annoncées alors que le facilitateur devrait rencontrer cette semaine la partie gouvernementale pour lui faire part des nouvelles exigences de la coalition de l’opposition togolaise. Mercredi dernier, Nana Akufo-Addo a échangé avec une délégation de la coalition pour essayer de concilier les positions pour la reprise du dialogue inter togolais.
Visiblement, rien n’a marché.
TogoBreakingNews.info