Le parcours politique de Gilchrist Olympio en dix dates clés !

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L’opposant « historique » Gilchrist Olympio a annoncé hier mardi 28 novembre son retrait définitif de la vie politique. A bientôt 80 ans, il laisse derrière lui un parcours politique fait de réussites et d’échecs. Retour sur les 10 dates clés qui ont marqué la carrière politique de celui qu’on surnomme « le Maréchal »

1957, jeune militant pour l’ « ablodé »

Sur les pas de son père, Sylvanus Olympio, le père de l’indépendance, Gilchrist Olympio s’implique dans les années 1957 avec les leaders du CUT et de la Juvento dans les campagnes qui ont mené au référendum pour l’indépendance en 1958.

1967 naissances du premier parti politique

Après l’assassinat de son père en 1963, « l’héritier de l’ablodé » entre en opposition ouverte au régime Gnassingbé Eyadéma. En exil, il crée en 1967, le Mouvement Togolais pour la Démocratie (MTD).

1986, la condamnation à mort

De 1977 à 1986, le Togo connait une série d’attaques terroristes. Ces attaques ont été attribuées au MTD de Gilchrist Olympio. Ce dernier a nié les faits mais il a fait l’objet de mandats d’arrêt internationaux lancés par le Togo et est condamné à mort par contumace le 20 décembre 1986 par la haute Cour de justice de Lomé.

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1990, le retour du héros

Après les soulèvements populaires de 1990, le multipartisme voit le jour. Gilchrist Olympio rentre au pays après 25 ans d’exil. Accueilli comme un héros le 07 juillet 1991, il participe à la création de l’Union des Forces de Changement (UFC) né de la fusion de plusieurs partis politiques. Il fut désigné président national par ses pairs.

1992, le miraculé de Soudou

Le 05 mai 1992, le convoi de Gilchrist Olympio est victime d’une agression armée à Soudou (préfecture d’Assoli, région de la Kara). Le bilan de cette attaque meurtrière, fait 12 morts et 27 blessés graves dont Gilchrist Olympio qui s’en sort vivant grâce à son évacuation au Benin voisin puis à Paris.

1993, première tentative à une élection

Après que sa première candidature aux élections présidentielles fut rejetée en 1993, pour non-conformité de son certificat médical, Gilchrist Olympio perd les élections présidentielles de 1998. Son adversaire Eyadéma est proclamé vainqueur dès le premier tour avec 52,13% des voix. Gilchrist Olympio fut écarté ensuite de la course aux présidentielles en 2003 puis en 2005.

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1999, le grand défenseur du Togo

En 1999, le Togo de Gnassingbé Eyadéma est banni sur le plan international (suspension de l’Union européenne). Gilchrist Olympio entreprend des démarches auprès de l’Union européenne pour amener le pouvoir à accepter un dialogue inter togolais. En 2003, à la suite de l’élection contestée, Gilchrist Olympio intervient devant la commission « coopération et développement » du parlement européen pour proposer un plan de sortie de crise.

2006, du radicalisme au dialogue

En 2005, après la mort de Gnassingbé Eyadema, son fils Faure Gnassingbé le succéda. Le Togo tombe dans une grande crise. Les dialogues se succèdent entre Gilchrist Olympio et Faure Gnassingbé. Entre autres, l’Accord Politique Global (APG) signé à Lomé le 20 août 2006 sous la facilitation du président burkinabé Blaise Compaoré.

2010, l’accord historique

Aux lendemains de la nouvelle élection présidentielle, alors que les militants du FRAC manifestent plusieurs semaines pour revendiquer la victoire de Jean-Pierre Fabre, Gilchrist Olympio annonce avoir signé « un accord politique pour une participation à un gouvernement de redressement national, dans un esprit de partage du pouvoir avec le Rassemblement du Peuple Togolais (RPT) », parti au pouvoir.

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2013, la sanction populaire

Aux termes de 3 ans de partage de pouvoir, lors des élections, législatives du 25 juillet 2013, Gilchrist Olympio et son parti sont sévèrement sanctionnés. Le parti n’obtient que 3 débutés contre 27 lors des législatives.

Source : www.togoweb.net