Ce n’est un secret pour personne. En conseil des ministres jeudi dernier, le chef de l’Etat Faure Gnassingbé a remis en « liberté provisoire » les sieurs Joseph Kokou Eza et Messenth Kokodoko du Mouvement Nubuéké.
Dans un communiqué rendu public lundi et dont copie nous est parvenues, le Bureau Exécutif du Mouvement Nubuéké a « salué » ce geste du chef de l’Etat qui intervient après 470 jours de détention préventive de leurs camarades.
« C’est le lieu de remercier l’ensemble des acteurs politiques, des organisations de la société civile communautaires et internationales accréditées au Togo, ainsi que les chancelleries, pour la conjugaison de leurs efforts au nom de l’intérêt général, à l’effet de cette libération », lit-on dans le communiqué.
Le Mouvement encourage le gouvernement togolais, dans la mise en œuvre des mesures de décrispation politique, à élargir également Folly Satchivi du Mouvement « En Aucun Cas », Johnson Assiba du REJADD ainsi que les autres détenus politiques du pays, et à favoriser le retour des exilés politiques.
« La dynamique d’un Togo nouveau nécessite la présence de tous les filles et fils du pays », poursuit le communiqué.
Le Mouvement Nubuéké ne compte pas déroger à sa mission, celle de sensibiliser ou de conscientiser les citoyens sur leurs droits et devoirs conformément à la Constitution Togolaise.
Godfrey Akpa
Source : www.icilome.com