Le mouvement « En aucun cas » veut faire de la démocratie une réalité au Togo

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Le mouvement « En aucun cas » veut faire de la démocratie une réalité au TogoLe mouvement « En Aucun Cas » annonce des actions pour faire asseoir la démocratie au Togo. Les responsables de ce mouvement qui étaient en tournée à l’intérieur du pays, rapportent que la souffrance et la misère sont le quotidien des population. Et donc ce faire, le mouvement a initié « un plan B » pour faire partir Faure Gnassingbé. Pour le réaliser, il compte sur le soutien de l’Union Africaine, du Groupe des 5. Lire la déclaration!

Quelques jours après son lancement, les membres du mouvement EN AUCUN CAS, s’inscrivant dans la logique révolutionnaire préconisée par Mao ZEDONG se sont déployés dans les villes et villages de l’intérieur (Vogan, Tabligbo, Tsévié, Bafilo, Kara, Mango, Aneho et Afangnan ) aux fins d’écouter les populations et de constater par eux-mêmes les souffrances, réalités, problèmes et difficultés auxquels ces Togolais sont confrontés.

Partout, le constat est le même: Les populations n’ont pas d’eau potable, partagent avec les animaux la même rivière, n’ont pas d’électricité, de routes, de marchés, d’hôpitaux et d’écoles dignes de ce nom.
Ces Togolais manquent du minimum vital pour se nourrir, se vêtir, se loger et pour se procurer un peu de loisirs. Les membres déployés ont été traumatisés de constater la misère et l’extrême pauvreté dans lesquels baignent les populations de ces milieux. La faim est ce que connaissent mieux ces populations.

Mais une chose encore plus particulière a retenu notre attention: Eux tous, qu’ils soient d’UNIR, du PNP, de l’ANC, du CAR, musulman ou chrétien, aspirent à une vie meilleure, à une société qui fait de la démocratie, de l’égalité, de l’équité, de la justice sociale, de la science et de la technique, du respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales et de l’épanouissement de l’homme son credo et son cheval de bataille.

Le constat, étant donc le même il urge sinon il est impérieux que tous ceux qui vivent dans ces conditions, à la limite inhumaine et déshonorant s’unissent, s’organisent en faisant fi de leur différence et de tout ce qui les divisent pour mettre fin à ce drame et à ce qu’ils croient être une fatalité mais, qui, en réalité, n’est qu’une injustice et la conséquence logique du manque de vision, de l’incapacité, de l’incompétence et de la mauvaise gouvernance de ceux qui nous régente depuis 51 ans.

Pour y arriver, il est impérieux comme l’exige le CHE et MANDELA d’aller vers eux pour les conscientiser, leur expliquer le sens de notre combat, leur parler du Togo Nouveau auquel nous aspirons et de comment l’avoir.

C’est pourquoi dans les prochains jours, le Mouvement EN AUCUN CAS compte mettre en exécution la phase première de son PLAN B qui consiste à aller vers les populations.

Aussi, avons-nous été dans les pays frères et amis de la sous-région (Ghana, Côte d’Ivoire, Burkina-Faso, Mali, Sénégal et Bénin ).

Dans ces pays, nous eûmes à rencontrer et à échanger avec des hommes d’États, de vénérés rois et d’anciens Présidents de la République sur la crise actuel et les répercussions que ce magma souterrain peut avoir sur la sous-région et, les avons par la même occasion invité à faire raisonner le régime Togolais afin d’éviter au Togo et à l’Afrique de connaître des lendemains incertains. Nous leur avons, par là même demandé de transmettre aux barrons du système que s’ils acceptent partir pacifiquement aucune
chasse aux sorcières ne sera ouverte contre eux, ils ne feront l’objet d’aucune vengeance.

Pour y arriver, il est impérieux comme l’exige le CHE et MANDELA d’aller vers eux pour les conscientiser, leur expliquer le sens de notre combat, leur parler du Togo Nouveau auquel nous aspirons et de comment l’avoir.

C’est pourquoi dans les prochains jours, le Mouvement EN AUCUN CAS compte mettre en exécution la phase première de son PLAN B qui consiste à aller vers les populations.

Aussi, avons-nous été dans les pays frères et amis de la sous-région (Ghana, Côte d’Ivoire, Burkina-Faso, Mali, Sénégal et Bénin ).

Dans ces pays, nous eûmes à rencontrer et à échanger avec des hommes d’États, de vénérés rois et d’anciens Présidents de la République sur la crise actuel et les répercussions que ce magma souterrain peut avoir sur la sous-région et, les avons par la même occasion invité à faire raisonner le régime Togolais afin d’éviter au Togo et à l’Afrique de connaître des lendemains incertains. Nous leur avons, par là même demandé de transmettre aux barrons du système que s’ils acceptent partir pacifiquement aucune
chasse aux sorcières ne sera ouverte contre eux, ils ne feront l’objet d’aucune vengeance.

A contrario, ils n’auront qu’à reconnaître les crimes économiques et de sang dont ils se sont rendus coupables et présenter des excuses publiques, assortie d’une garantie de non répétition au peuple.

De même, avons-nous échangé avec des leaders d’opinion des mouvements citoyens partenaires de l’Afrique (Y en marre du Sénégal, Balai Citoyen du Burkina, Ras-le-bol du Congo Brazzaville, l’activiste malien RASBATH). D’eux, nous avons tiré beaucoup de choses qui peuvent nous servir dans la mise œuvre de notre PLAN B.

Il importe de relever ici que cette tournée dans la sous-région a encore renforcé nos convictions et stimulé encore plus en nous le désir de changement, d’alternance et de démocratie déjà présente. Nous avons pu constater les fruits de l’alternance et de la démocratie et remarqué en conséquence le pourquoi le Togo est 100 fois moins développé que ces pays. Suffit de faire un tour à Dakar, à Abidjan et à Bamako
pour comprendre ce dont nous parlons.

Par la même occasion, nous voulons donner notre avis sur les divers événements qui ont et continuent de marquer l’actualité nationale.
Tout d’abord, nous voulons donner notre avis sur l’accord suicidaire signé par nos amis de la coalition des 14 partis, lequel fait l’objet d’une interprétation volontairement erronée de la part du gouvernement qui s’en sert indûment comme bouclier pour interdire toute manifestation publique et toute tentative de regroupement politique ou citoyen.

Nous invitons donc nos amis de la coalition a tiré les conséquences nécessaires de cette situation. Du coup, nous pensons qu’elle ne doit plus rien signer sans avoir au préalable obtenu le quitus du peuple. Elle doit à chaque étape informer et consulter le peuple.

Aussi, nous estimons que la Coalition doit signifier aux médiateurs qu’elle ne peut plus continuer le dialogue tant que les personnes arrêtés n’auront pas été libérés, tant que l’État de siège ne sera pas levé à Bafilo, Sokodé et Mango et aussi tant que le pouvoir n’aura pas suspendu définitivement l’organisation des élections et, ce, après constatation.

Elle a suffisamment montré sa bonne foi. Comme elle l’avait, elle-même dit entre-temps, la balle se trouve dans le camp du pouvoir. La continuité ou la suspension du dialogue dépend donc du pouvoir. C’est elle qui a besoin des garanties pas le peuple.

Ensuite, nous tenons à donner notre avis sur l’attitude de la communauté internationale qui se comporte à la fois comme un arbitre et un coach. Nul ne peut être juge et partie à la fois. Que la CEDEAO, le groupe des 5 et l’Union Africaine cessent de jouer au double jeu et à l’hypocrisie. Si vraiment elle veut combattre l’extrémisme et la violence qu’elle cesse de vendre des armes et des matériels de guerre au régime. Que le médiateur ghanéen cesse de négocier des prêts et des financements pour le gouvernement. C’est à ce titre que nous pouvons leur faire confiance.

Par ailleurs, nous demandons à tous les Togolais et à tous les démocrates du monde, où qu’ils se trouvent de nous apporter leurs soutiens afin qu’on puisse sereinement mettre en œuvre notre PLAN B afin de redonner au peuple Togolais son sourire d’antan.

LE MOUVEMENT EN AUCUN CAS, A CE JOUR CESSE DE NOUS APPARTENIR ET APPARTIENT DESORMAIS AU PEUPLE.
Dieu bénisse les Togolais et la lutte qu’ils mènent !

Fait à Lomé, le 24 avril 2018

Le 1er Porte-parole,

Foly SATCHIVI

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