Le Mmlk trouve inutile l’examen du probatoire

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Le maintien de l’examen du probatoire dans le système éducatif togolais inquiète le Mouvement Martin Luther King (Mmlk). Dans un communiqué publié ce lundi, le mouvement a exhorté le gouvernement à se conformer aux formules d’uniformisation et d’homologation des diplômes dans les pays francophones de la Cedeao.

D’après le Mmlk, le probatoire communément appelé Bac 1, l’antichambre ou le précieux sésame qui conduit au BAC2, jadis adopté par plusieurs pays, ne figure que désormais dans le programme éducatif togolais. Ce qui amène des milliers d’acteurs, spécialistes, observateurs, parents et même les élèves à s’interroger sur l’utilité de cet examen dont le diplôme n’est jamais requis comme faisant partie intégrante des dossiers à fournir pour postuler à un emploi public ou privé.

« Du coup, le probatoire devient objet de polémique et de contestation généralisée allant à qualifier cet examen d’un obstacle aux études scolaires et son diplôme d’un ornement sans valeur ni gloire. Car des milliers d’élèves de classes de première, ont vu leurs études cesser à mi-chemin pour avoir raté plusieurs fois le probatoire, donc ne pouvant pas accéder à la classe supérieur », fait constater le Mouvement.

A en croire le Mmlk, au même moment dans les pays de la sous-région, les élèves des classes de Première, font simplement leur évaluation de passage en classe de Terminale sans être soumis au régime de l’examen du probatoire.

« Au Togo, est-il donc normal et approprié d’alléguer avec tant de certitude que le probatoire est un moyen-obstacle savamment orchestré par les dirigeants togolais pour empêcher un nombre massif et considérable d’atteindre facilement la classe de Terminale et de passer le vrai baccalauréat ? », s’interroge le Mmlk.

Et de poursuivre : « Quant à la réponse des autorités en charge du secteur des enseignements, elle contraste avec les allégations générales et s’inscrit dans le souci de doper et de renforcer le niveau des apprenants du Togo avant leur entrée dans les universités, afin d’être davantage compétitifs et efficaces par rapport aux autres du continent et ailleurs ».

Au bout du compte, le Mmlk trouve nécessaire que le système éducatif togolais soit uniformisé aux normes régionales et internationales. Donc, appelle les parents d’élèves et autres acteurs à relancer le débat avec les autorités afin de parvenir si possible au cours des prochaines rentrées scolaires à la suppression de l’examen du probatoire qui n’est plus réellement adapté aux réalités de notre époque.

Aussi, exhorte t-il le gouvernement à organiser les états généraux de l’éducation afin de procéder aux différentes réformes indispensables aux exigences actuelles.

JA

Lomechrono.com