Dans un communiqué rendu public ce mercredi, le Mouvement Martin Luther King (MMLK-la voix des sans voix) a dénoncé l’interdiction arbitraire de sa manifestation (contre les braquages) prévue ce jeudi devant les locaux du ministère de la Sécurité et de la Protection civile.
Selon le MMLK, la décision du ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités territoriales relève de « l’arbitraire », une violation pure et simple des dispositions de la loi du 16 mai 2011 relative aux conditions d’exercice des manifestations et des réunions sur les voies publiques.
« La loi du 16 mai 2011 a du plomb dans l’aile. Et cela, à cause sa violation systématique par les dirigeants et le refus de ces derniers de s’y conformer », lit-on dans le communiqué signé par Pasteur Edoh Komi, président du MMLK.
Les responsables du MMLK estiment que les motifs avancés par les autorités togolaises pour interdire cette manifestation contre les braquages ne tiennent pas la route. Pour eux, le gouvernement viole délibérément la loi en interdisant une manifestation juste à la veille de sa tenue.
« La démocratie et l’Etat de droit ne sauraient être construits sans une véritable liberté de réunions et de manifestations. Sans cela, tout est saupoudrage et tétraplégie démocratique et le Togo excelle dans cette posture », poursuit le communiqué.
Le MMLK exprime sa consternation et son indignation face au refus récurent des manifestations et appelle les autorités Togolaises à s’ouvrir aux fondamentaux de la démocratie et de l’Etat de droit.
Source : www.icilome.com