Le ministre met en garde les enseignants des Universités publiques qui privilégient le privé

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Dans une lettre circulaire N°02270 MESR/SG/DES/2018 de ce 16 octobre, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche avertit ces formateurs des universités publiques qui accordent plus de l’importance à leurs activités privées au détriment de leurs charges universitaires.

Selon le Professeur Nicoue Octave Broohm, délaisser les charges statutaires et les obligations inhérentes pour le secteur privé impacte négativement les étudiants et cet état de chose a des conséquences désastreuses sur les formations proposées.

Le ministre de tutelle, leur rappelle donc leurs obligations, c’est-à-dire celles du « respect scrupuleux de la durée réglementaire de travail ». « A ce titre, vous avez l’obligation de vous acquitter de façon prioritaire de vos charges horaires dans votre établissement d’attache avant toute activité privée », ajoute-t-il dans le courrier.

Le Professeur Nicoue Octave Broohm, toujours dans cette lettre, précise que les présidents des Universités de Lomé et de Kara ont reçu l’ordre ferme de mettre « en place des mécanismes de suivi des volumes horaires réglementaires exécutés par chaque enseignant-chercheur des universités publiques ».

L’autorité martèle également attacher du prix à ces prescriptions et invite les concernés à les respecter.

Les établissements privés d’enseignement supérieur pullulent particulièrement dans la capitale togolaise, Lomé. Et il est constaté qu’ils sont nombreux ces enseignants-chercheurs du public qui y dispensent des cours, dirigent les travaux de fin de cycle, entre autres. Selon les informations, ces écoles proposent des émoluments attractifs. Ce qui incite, parfois, des enseignants du public à les privilégier par rapport à leur corps professionnel d’origine, dit-on.

A.H.

Source : www.lomechrono.com