C’est toute la problématique. Comment accorder de petits prêts aux populations défavorisées qui en ont tant besoin pour développer leurs activités, tout en s’assurant de leur remboursement.
Le petit agriculteur ou l’artisan n’est pas un expert des marchés financiers ; il n’a jamais poussé la porte d’une agence bancaire. Dans ces conditions, la notion de crédit est parfois compliqué à intégrer. Certains sont convaincus qu’il s’agit d’un don.
Le Fonds national de la finance inclusive (FNFI), via ses partenaires, à octroyé des micro-prêts à près d’un million et demi de Togolais pour un montant estimé à 72,8 milliards de Fcfa.
La cible : les agriculteurs et les jeunes. Pour rembourser, c’est là où ça se complique même si des progrès ont été réalisés.
‘Les actions de sensibilisation commencent à porter leurs fruits. Le taux de remboursement s’est très nettement amélioré ces derniers mois’, a confié vendredi Afi Kodza, présidente nationale de la Fédération des bénéficiaires des services financiers (FEBESEF), sans toutefois donner des chiffres.
Cette fédération accompagne le FNFI dans la dynamique de l’inclusion financière.
Les organisme de micro-crédit jouent un rôle social exemplaire, mais ils ne sont pas des philanthropes. Le défaut de remboursement pourrait compliquer l’octroi de nouveaux prêts.
Il est donc primordial d’expliquer et de réexpliquer aux bénéficiaires la façon dont fonctionnent les aides.
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