Le mariage des enfants a la peau dure dans la Centrale et les Savanes

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C’est ce qui ressort de l’enquête de Women in Law and Development in Africa (WiLDAF-Togo). Enquête qui rentre dans le cadre du programme « Lutter contre les mariages précoces par l’autonomisation des filles en Afrique de Ouest », une initiative de WiLDAF-Afrique de l’Ouest.

D’après les chiffres la région des Savanes (44,5%) et la région Centrale (37,9%) ont les taux les plus élevés de ce fléau social, une réalité au Togo et en Afrique.

Bien que le Togo ait ratifié les dispositions conventionnelles qui fixent l’âge du mariage à dix-huit (18) ans sur le plan international, il y a encore au pays des articles qui autorisent le mariage des jeunes filles à seize (16) ans. Il s’agit là des articles 276 et 269 du code de l’enfant et des articles 43 et 44 du code des personnes et de la famille, des dispositions qui suscitent l’inquiétude des responsables de WiLDAF-Togo.

« Ces articles ne nous arrangent pas dans notre lutte. Quand on parle du mariage à 18 ans, c’est conventionnel et tout le monde devrait respecter cela. Et si on dit dans ces articles que la fille peut être mariée à 16 ans si le juge d’instruction le décide, cela nous inquiète », a déclaré Dadjo Bale Movelé, Présidente du Conseil d’Administration WiLDAF-Togo.

Et d’ajouter : « Au cours du projet nous nous sommes rendus compte qu’il y a beaucoup de grossesses précoces et maladies. Nous voulons qu’il ait un changement dans notre pays ».

L’organisation demande aux autorités d’actualiser ces textes afin que les enfants du pays soient complètement protégés du mariage précoce.

Edem (Stagiaire)

Source : www.lomechrono.com