En mai 2017,le président de la république togolaise, Faure Gnassingbé, s’est vu confier les rênes de la CEDEAO . Il succédait ainsi à la présidente du Liberia, Helen Sirleaf Johnson à l’issue des travaux de la 51ème session ordinaire de la CEDEAO tenu à Monrovia le 06 juin dernier . Un an après , Faure Gnassingbé devrait passer la main tel qu’établi par les textes de la communautés.
A sa prise de fonction, le président togolais avait déroulé ses grandes actions au cours de son mandat par le truchement du ministre togolais des affaires étrangères, de la coopération et de l’intégration africaine, Robert Dussey et du président de la commission de la CEDEAO, Marcel De Souza au cours d’une conférence de presse le 07 juillet 2017 à Lomé.
Selon les deux hommes, Faure Gnassingbé devrait s’évertuer à faire de l’organisation régionale, une CEDEAO des peuples en promouvant la libre circulation des personnes et des biens. « Le protocole relatif à la libre circulation des personnes, le droit de résidence et d’établissement seront appliqués et une carte biométrique sera mise en place. Sera également créé un tarif extérieur commun et les barrières non tarifaires dans la région seront supprimées. Un système de santé verrait aussi le jour », avaient promis les deux personnalités.
Sur le plan politique, Faure Gnassingbé avait également prévu intervenir dans la crise bissau-guinéenne.
A quelques heures, de la fin de son mandat, que retenir du passage de l’homme à la tête de la CEDEAO. Un bilan sera sans doute établi par l’organisation. Selon les informations, c’est le président Nigérian Muhamadou Buhari qui est pressenti pour succéder Faure Gnassingbé à la tête de la CEDEAO.
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