Tout le monde le reconnaît. Mamane, l’humoriste nigérien, chroniqueur sur RFI, n’a pas raté Faure Gnassingbé dans l’une de ses chroniques en fin de semaine dernière. A l’en croire, la mobilisation monstre du peuple togolais dans les rues à travers tout le pays, est comparable aux ouragans qui ravagent tout sur leur passage aux Antilles françaises, Texas et Floride.
Pour Mamane, Faure Gnassingbé a peur de la marée humaine dans les rues au Togo, qu’il compare aux ouragans qui ont pour « œil du cyclone » le « palais de la présidence ». C’est pourquoi, selon le chroniqueur, « notre leader bien-aimé » s’est appuyé sur les forces de sécurité qui essayaient « tant bien que mal de repousser les rafales et les bourrasques de vents ».
Obnubilé par la peur, Faure Gnassingbé a décidé de priver des milliers de Togolais des données mobiles, des réseaux sociaux et des sites d’information, en coupant l’internet à la veille des manifestations. « Tellement effrayé par les marées humaines qui déferlaient en trombe en réclamant sa démission, il a décidé de couper l’Internet et les réseaux sociaux comme si les ouragans contre lui se propageaient par Internet », a souligné Mamane.
Et d’enfoncer le clou : « Entre tempête, ouragan et cyclone et les marées humaines, notre leader bien-aimé ne sait plus où donner de la tête uniquement préoccupé que par une chose une seule : sauver sa tête ».
Il faut dire que Faure Gnassingbé n’oubliera pas de si tôt cette chronique qui, d’ailleurs, n’a que trop bien décrit la situation qui prévaut dans le pays aujourd’hui, avec la peur qui a changé de camp.
Faut-il peut-être le rappeler, « notre leader bien-aimé » est le surnom donné par Mamane aux chefs d’Etat (dictateurs) d’Afrique qui gouvernent dans les Républiques très très démocratiques (dictatures).
I.K
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