Le Haut-Commissariat à la Réconciliation et au Renforcement de l’Unité Nationale (HCRRUN) entame le mois prochain la seconde étape du processus d’indemnisation des victimes des troubles sociopolitiques de 2005.
L’institution créée sur proposition de la Commission Vérité, Justice et Réconciliation (CVJR) a fait le bilan de la première étape d’indemnisation et prépare déjà la seconde. Elle démarrer en novembre 2018.
Depuis ce lundi 15 octobre, les acteurs impliqués dans la réconciliation et au renforcement de l’unité nationale travaillent sur le sujet dans la ville d’Atakpamé au cours d’un atelier de réflexion. L’objectif, permettre aux membres et le personnel du HCRRUN, ceux du Comité de gestion du fonds spécial d’indemnisation, les responsables de l’ONG Aimes-Afrique, les huissiers et les personnes ressources de pouvoir mettre en place une planification de la seconde étape de la poursuite du processus d’indemnisation.
Cette nouvelle phase prend en compte au moins « 5340 victimes dont 436 vulnérables sont concernées par cette deuxième étape qui marque le début d’exécution des 5 milliards de francs CFA alloués par l’Etat togolais pour le compte de l’année budgétaire 2018 », précise http://hcrrun-tg.org.
Selon toujours ce site dédié au HCRRUN, les personnes vulnérables recevront une prise en charge médicale et psychologique avant l’enveloppe des indemnités. A Lomé, le siège de l’institution servira de cadre à cette opération. Elle se poursuivra ensuite à l’intérieur du pays suivant les sites des pôles 1 et 2 respectivement à Kara et à Atakpamé pour les victimes non-vulnérables.
Lors de la première étape, 2510 personnes ont été indemnisées. En fonction des préjudices subis, elles ont reçu entre 420.000 FCFA et 2.100.000 FCFA. Awa Nana-Daboya, présidente du HCRRUN, au cours de la présentation de ce bilan, le 26 septembre dernier à Lomé, a déclaré que « 95% des victimes des violences sont prêtes à tourner la page ». « Nous devons nous en réjouir », a-t-elle ajouté.
A.H.
Source : www.lomechrono.com