Après le Haut-commissariat des Nations Unies pour les droits de l’homme (HCDH), c’est autour du Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) de quitte le Togo. L’information est tombée mardi.
Annoncée par le colonel Yark Damehame, ministre de la Sécurité et de la protection civile selon les sources, ce départ du haut-commissariat pour les réfugiés n’est toutefois pas expliqué. Du moins pour le moment.
Mais il faut noter que l’annonce vient quelques semaines seulement après un incident foncier au Burkina Faso s’est dégénéré en conflit et a provoqué le déplacement de plus de 4.000 Burkinabés vers le nord du Togo.
Avant ce récent déplacement massif, le Togo comptait déjà plus 20.000 réfugiés dont la plupart sont ivoiriens et ghanéens.
En 2013, on comptait au total 23.996 réfugiés au Togo, répartis sur l’ensemble du territoire. Certains se trouvent dans la préfecture de Tandjoaré, d’autres dans celle de Dankpen, la plaine de Mô et le reste à Lomé et ses environs.
Avec Diallo Mariam aux commandes depuis 2015, le Haut-commissariat des nations unies pour les réfugiés (UNHCR) du Togo œuvre à la protection internationale des réfugiés partout dans le monde, facilite la vie de ces derniers sur leur terre d’accueil, à travers des activités sur les plans de la santé, de l’éducation, de l’hygiène et de l’eau. Il s’occupe aussi des personnes à risque d’apatridie et les rapatriés.
Parmi ses actions réussies au Togo, on note le programme de retour volontaire organisé avec le gouvernement togolais et d’autres partenaires pour rapatrier les Togolais qui ont fui leur pays pour le Ghana ou le Bénin à cause des violences sociopolitiques survenues dans le cadre de l’élection présidentielle de 2005.
A noter également le retour volontaire en Côte d’ivoire de plusieurs refugiés ivoiriens suite à la normalisation de la situation du pays.
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