Le groupe de travail, été mise en place par le Premier ministre, Selom Kassou le 18 janvier dernier, a eu sa deuxième réunion. C’est un groupe qui a pour objectif de mieux réfléchir sur les préoccupations qui plombent le secteur de l’éducation paralysés par des grèves à répétition. Le cadre permet de chercher des solutions essentielles. Sa mise en place est la suite logique des grèves à répétition dans le secteur éducatif.
Réuni pour une première fois le 25 janvier, le groupe de travail s’est à nouveau retrouvé le 27 janvier dernier dans les locaux de la Sazof pour la poursuite des discussions. Celles-ci s’étaient déroulées à huis clos.
Gilbert Bawara, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Réforme administrative, Pr Komi Paalamwé Tchakpélé des Enseignements primaire et secondaire et de la formation professionnelle et Georges Aidam de l’Enseignement technique étaient présents à la rencontre. Tous les représentants des syndicats étaient aussi présents.
Au cours de la rencontre, les participants ont abordé la question liée à l’affectation ou la mutation des enseignants et leur statut particulier.
Sur les deux points, les discussions se sont déroulées dans une ambiance de convivialité empreinte de la détermination des acteurs à trouver une solution idoine. Des propositions et orientations seront faites à cet effet par les deux parties.
Le gouvernement de son côté par la voix des ministres présents à ce second rendez-vous, à montrer sa disponibilité et promet dès que les discussions vont se poursuivre avec les acteurs en vue de trouver une solution à ce problème.
Au sujet des affectations, le gouvernement a fait savoir que des efforts seront faits enfin que, s’il y a des affections à annuler, ce sera fait.
«Nous sommes pleinement satisfait du côté du gouvernement du déroulement des discussions et des contributions de chacun », a déclaré Gilbert Bawara au terme des discussions, saluant l’esprit d’apaisement qui règne lors des travaux.
« Nous serions des devins pour dire qu’il n’aurait plus de perturbations. Mais, vue l’esprit de dialogue qui prévaut au sein du groupe de travail, nous espérons que cet esprit va se répandre sur tous les acteurs », a poursuivi M. Bawara.
« Nous sommes maintenant entrés dans le vif du sujet. Il s’agit dans un premier temps de rechercher les solutions aux problèmes qui se posent dans le système éducatif et dans un 2e temps, de s’attaquer à l’ordre des privés confessionnels et laics », a dit Nouwossan Komlan, secrétaire général de l’Union nationale des syndicats de l’enseignement du Togo (UNSET).
Rappelons que pour accélérer le processus et parvenir à une solution pour satisfaire les enseignants, des mesures diligentes ont été prises, lesquelles ont permis d’intégrer la quasi-totalité des enseignants auxiliaires dans la fonction publique
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