Un document élaboré conjointement il y plusieurs mois par le gouvernement et les personnels de santé dresse un état des lieux du secteur. Un diagnostic précis et des traitements adaptés pour parvenir à un système de santé efficace.
Gilbert Tsolenyanu, le secrétaire général du Syndicat des praticiens hospitaliers du Togo (SYNPHOT) attend un retour des officiels. Mais il commence à s’impatienter.
‘Dire qu’il faut prier pour que les choses avancent, c’est se tromper et moi je ne prie plus pour ça. Il faut de la bonne volonté de tous les côtés’, a-t-il confié lundi.
Il demande au Premier ministre, Komi Sélom Klassou, de donner un coup d’accélérateur.
Certes, précise Gilbert Tsolenyanu, les ponts ne sont pas coupés avec les pouvoirs publics, mais il veut maintenant passer à l’étape des engagements.
‘La base est dépassée, le désespoir monte de jour en jour et cela pourrait déboucher sur des mouvements de contestation à tout moment, si rien n’est fait’, a-t-il prévenu.
‘Depuis plus d’un an, il n’y a plus eu de mouvements dans le secteur de la santé, c’est déjà un acquis que le gouvernement doit faire pérenniser au lieu d’attendre que ça dégénère encore avant de réagir’, a indiqué un porte-parole du groupe de travail sur le secteur de la santé.
Cinq points majeurs sont contenus dans le document remis au chef du gouvernement le 20 février dernier après dix mois de travaux. Il s’agit, notamment, du statut particulier du personnel médical, de la réhabilitation des hôpitaux et de la construction de nouvelles unités.
Le gouvernement n’a pas l’intention de mettre le dossier sous le boisseau ; il travaille dessus et cherche les moyens de financer les réformes, expliquent les responsables du ministère de la Santé.
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