Le montant de 1623,1 milliards de francs CFA est la contribution de l’État togolais dans la muse en oeuvre du fameux plan national de développement (PND). Alors que le gouvernement dit offre de meilleures conditions pour le secteur privé de parvenir à financer ce plan, il veut aussi se donner les moyens pour faire sa propre part. Bien évidemment, il compte sur les contribuables.
Le gouvernement a défini deux principaux moyens pour parvenir à financer lui-aussi le PND notamment les ressources internes et externes. Et il a déjà commencé selon le DPBEP dont le contenu a été présenté lundi aux députés. Rappelons que le DPBEP est le document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle. Il fait des projections sur trois ans (2020-2022).
Sur les 1623,1 milliards de francs CFA, les ressources internes vont mobiliser 572,5 milliards de francs CFA et 1050,6 milliards de francs CFA pour les ressources externes. En 2018, la contribution devrait être de 194,5 milliards de francs CFA à savoir 64,0 milliards (ressources internes) et 130,9 milliards (ressources externes).
Il est attendu à l’année 2019 en cours une part de 95,3 milliards pour les ressources internes et 167,0 milliards pour les ressources externes, soit un total de 262,3 milliards.
La plus grosse contribution du Togo lui-même viendra en 2022 avec une somme de 451,7 milliarfs. Mais en attendant, il investira 334,4 milliards et 379,8 milliards respectivement en 2020 et 2021.
Source : telegramme228.com