Le Ghana refuse de se faire imposer l’homosexualité

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Le gouvernement ghanéen refuse de se courber face aux vœux des dirigeants occidentaux pour qu’il légalise l’homosexualité dans le pays.

Cette mise au point a été motivée par un appel lancé le mardi au sommet des chefs d’Etat et de gouvernement du Commonwealth à Londres par du Premier ministre britannique, Theresa May, aux dirigeants africains présents afin qu’ils dépénalisent l’homosexualité dans leurs pays respectifs.

L’appel de May a été suivi le mercredi dernier par celui du professeur Philip Alston, le rapporteur spécial des Nations Unies sur l’extrême pauvreté et les droits de l’homme qui a déclaré que le président du parlement ghanéen, le professeur Aron Mike Oquaye, a exprimé sa désapprobation devant la légalisation de l’homosexualité au Ghana.

En réagissant par rapport à ces deux déclarations celles du Premier ministre britannique et le rapporteur spécial des Nations unies, le ministre ghanéen de l’Information, Mustapha Hamid, a déclaré hier jeudi lors d’une conférence de presse à Accra que « l’homosexualité et le lesbianisme ne sont pas propres ghanéens ».

Sur le refus de se faire imposer l’homosexualité, le ministre a ajouté qu’ « il est inconcevable que l’occident veuille nous imposer des cultures étrangères. En ce qui me concerne … c’est un non-événement ».

En rappel, le président du parlement ghanéen avait déclaré que l’homosexualité n’est pas la bienvenue au Ghana et que c’est une activité étrange qui ne serait pas acceptée dans le pays.

Source : www.cameroonweb.com