Le Front Polisario et le Hezbollah démentent les accusations du Maroc

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Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale du Maroc, explique comment le Maroc en est venu à prendre cette décision. « Nous avons présenté à de nombreux pays, y compris à l’Iran, des faits, des noms, des actions, des rencontres qui montrent que le Hezbollah, avec l’aide de l’ambassade d’Iran à Alger, a participé à des sessions de formation, à donner des entraînements militaires, a fourni des armes, a formé des commandos pour mener une guérilla urbaine. Tout ceci a été fait à Tindouf, avec des éléments du Polisario. Nous avons réuni patiemment toutes ces données. Nous les avons recoupées, nous avons vérifié avant de prendre une telle décision. Hier matin, j’étais à Téhéran. Je peux vous dire, c’est que rien dans la discussion n’a remis en cause les preuves dont dispose le Maroc. »

Alors que parti chiite libanais s’est contenté d’un communiqué de presse démentant ces accusations faites selon lui, sous « pressions américaines, israéliennes et saoudiennes », Mohamed Khaddad, coordinateur du Front Polisario avec la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental, de passage à Paris, déclare que le Maroc se sert d’un prétexte pour se dérober au processus de négociations sur le Sahara occidental auquel vient d’appeler le Conseil de sécurité.

« Le Polisario n’a aucune aide militaire de la part de l’Iran ou du Hezbollah. Les prétentions marocaines sont plutôt l’expression d’un malaise au niveau du Maroc qui vient d’être mis sous la loupe du Conseil de sécurité qui demande que le processus de négociation entre le Front Polisario et le Maroc commence le plus tôt possible, et le Conseil a fixé la date du 31 octobre pour reprendre le débat sur le Sahara occidental. J’affirme le plus solennellement et le plus officiellement du monde que c’est infondé et qu’il n’y a ni connivence ni relation. Je pense qu’il serait téméraire et très risqué de voir la crise moyen-orientale importée au Maghreb. Il est la porte de l’Europe, il n’est dans l’intérêt de personne de suivre le Maroc dans cette logique. »

Source : www.cameroonweb.com