Le fleuve Mono déborde, des populations dans une situation inconfortable

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Le fleuve Mono déborde, des populations dans une situation inconfortable
@atlanticinfos.com

Le fleuve Mono est sorti de son lit, causant l’inondation dans la préfecture du Bas-Mono, dans la région maritime.

Plusieurs villages sont actuellement inaccessibles, car étant envahis par l’eau. Lundi 14 octobre, cent vingt-cinq (125) élèves du CEG Agoméglozou n’ont pas pu retourner à la maison à midi. En cause : la voie menant à leur village est occupée par les crues du fleuve Mono et Aloè son affluent.

Sur place, précisent les informations, l’Association des parents d’élèves APE-CEG Agoméglozou, a trouvé des chambres pour héberger ces élèves. Ces derniers ont reçu la visite de leurs parents. Seul bémol, l’association des parents d’élèves se retrouve confrontée à un problème de manque de nourriture.

« Il y a encore soixante-trois élèves ici que nous pouvons loger, mais nous n’avons pas de quoi les nourrir », a confié Yahaya Assane, le président de l’Association des Parents d’Elèves APE-CEG Agoméglozou.

En tournée dans les localités à risque, le préfet du Bas-Mono, Kokou Amétépé Sogbo accompagné des responsables de l’environnement, de l’APE, la police et la gendarmerie, a suggéré de leur (les élèves) trouver « une voiture qui va les déposer au niveau de l’eau. Là, ils pourront traverser au moins l’eau au genou et rentrer. C’est mieux de les garder longtemps encore dans les classes car l’eau monte encore ».

Actuellement une soixantaine ne pourra plus regagner les salles de classes.

Autre conséquence, les installations du barrage hydroélectrique de Nangbeto (Région des plateaux) construit sur le sur le même fleuve Mono sont aussi dans une situation incommode depuis le 25 septembre dernier.

Les eaux du barrage, selon DG Pascal Kpangon, ont atteint le volume maximal qui est de 1715 million de mètre cube.

« Si le Barrage d’Adjrarala était construit, il pouvait contenir ces eaux et atténuer un peu les dégâts », a martelé Pascal Kpangon.

Les dernières pluies de la petite saison pluvieuse abondante seraient à l’origine de cette situation catastrophique dans le Bas-Mono. Selon la météo, ses pluies vont continuer jusqu’à la mi-novembre.

Edem A.

Source : www.icilome.com