Pour la quinzième fois, le Festival de Théâtre de la Fraternité était au rendez-vous à Assahoun (préfecture de l’Avé) du 19 au 22 avril. Venus du Niger, du Bénin, du Burkina et du Togo, les festivaliers ont fait des représentations de théâtre, de conte, de danse et de musique.
L’objectif de ce festival placé sous le thème « l’art pour la paix » est d’instaurer un climat de paix au sein de la société togolaise à travers la culture. Il s’agit d’éveiller des consciences et de renforcer les liens d’union, de fraternité et d’amour entre les pays participants et les acteurs culturels.
La particularité de cette édition est que les élèves ont également été impliqués afin de détecter les jeunes talents. Ces élèves étaient issus des lycées de Kévé, de Badja, de Dzolo et d’Assahoun.
Pour le directeur régional des Arts et de la Culture, Djabéné Douti, le Festhef, au-delà de ses fonctions unificatrices, de brassage culturel, d’union entre les artistes, d’affirmation des identités spécifiques, s’inscrit parfaitement dans la logique de maintien de la paix.
A l’en croire, l’histoire a montré que l’équilibre des sociétés repose sur le respect des identités spécifiques et les risques de conflits apparaissent si ces identités sont bafouées.
M E
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