Le dialogue politique est constipé

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A la reprise hier vendredi à l’hôtel 2 Février à Lomé du dialogue politique commencé en début de cette semaine, les protagonistes se sont quittés sans parvenir à évoluer dans les discussions.

A l’entame des travaux du dialogue le lundi dernier, les deux parties (mouvance et coalition des 14 partis de l’opposition) se sont mises d’accord sur la satisfaction des préalables.

Ce qui a été suivi de la libération de certains détenus arrêtés lors des manifestations de l’opposition et des interpellés dans l’affaire des incendies des marchés. Mais hier les discussions n’ont pas évolué. Les points d’achoppement se trouvent être les questions liées à la limitation du mandat présidentiel avec son effet.

C’est ce qu’indique le communiqué officiel rendu public à la fin de la journée. Selon ce document, « Au cours de cette réunion, les discussions ont été sincères, les deux parties ont librement exprimé leur point de vue concernant les Questions constitutionnelles, elles ont également évalué les mesures d’apaisement et du renforcement d’un climat de confiance ».

Les pourparlers de la deuxième journée du dialogue ont donc pris fin et les participants, selon toujours le communiqué, « ont convenu de se retrouver à une date qui sera décidée ultérieurement ».

C’est un secret de Polichinelle de dire que les chances de la réussite du 27ième dialogue s’amenuisent. La coalition réclame le retour à la Constitution de 1992 prioritairement qui limite le manda du président à 5 ans renouvelable une seule fois. Faure Gnassingbé qui est dans son troisième quinquennat ne semble pas prêt à quitter le pouvoir même si les voix autorisées le conseillent de ne plus se représenter en 2020.

A.H.

Source : www.icilome.com