Le dégout de la vie

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Vendredi 07 avril 2017, la communauté internationale a célébré la journée mondiale de la Santé. Le thème retenu par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) est : « Dépression, parlons-en »!

Aujourd’hui, la principale maladie dont souffre la population sans s’en rendre compte est bien le trouble mental. Selon les chiffres de l’OMS, environ 392 millions personnes (dans le monde et 30 millions pour la seule Afrique) sont touchée par cette maladie dont les symptômes sont parfois difficilement détectables.

Selon la représentante résidente de l’OMS au Togo, Dr Lucile Imboua, cette maladie se manifeste par quatre principaux symptômes. La tristesse profonde amenant le sujet soit à pleurer, à se culpabiliser voir être tenter de se suicider. L’anxiété, un malaise faisant croire au sujet qu’un malheur va lui arriver et le dégoût de la vie. Les signes physiques sont entre autres les maux de dos ou les maux par-ci et par là. Mais souvent les analyses médicales ne révèlent rien sur les causes de ces maux.

Pour prévenir cette maladie mentale, il faut en parler. « Parce qu’il y a beaucoup de personnes qui sont dépressives, mais qui ne le savent pas. Puisqu’elles ne connaissent pas les signes. Même si ces personnes en question savent que leur état mental n’est pas normal, elles ne savent pas où se diriger pour avoir de l’aide », a souligné Dr Lucile Imboua.

A en croire Dr Valentin Dassa, point focal de la santé mentale au ministère de la Santé, cette maladie peut conduire au suicide, mais c’est quand même une pathologie évitable si les diagnostics sont bien faits.

« Il y a trois actions que nous prenons en charge. Quand la dépression est légère, une prise en charge psycho-sociale peut suffire. C’est-à-dire, avoir un proche, un ami, une famille ou des collègues qui soutiennent la personne, qui l’écoutent, qui la mettent en valeur. Par contre, si la dépression est sévère, il y a nécessité de suivre l’individu sur le plan psychologique. C’est ce que nous appelons par la psychothérapie. Mais dans les cas graves, une hospitalisation est nécessaire pour protéger l’individu, car le plus grand risque qu’on court quand on est atteint de dépression, ce sont les tentatives de suicide et les idées de mort », a indiqué Dr Valentin DASSA.

KG

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