Le ministère de l’Economie et des Finances a rendu public mercredi les conclusions de l’enquête de prévision macroéconomique 2017. Un document réalisé grâce au concours du PNUD et de l’Union européenne. Il a été présenté par le secrétaire général du ministère, Badanam Patoki.
Il fournit des données de base sur les principaux indicateur relatifs à la situation économique des entreprises notamment le niveau de production et d’investissement, les échanges de biens et services avec le reste du monde pour les années 2016 et 2017 ainsi que les prévisions pour l’année 2018.
L’enquête a été réalisée sur un échantillon de 200 entreprises choisies à partir de données de l’Office togolais des recettes (OTR).
Ces entreprises appartiennent au secteur secondaire et tertiaire.
Sans grande surprise, l’enquête révèle un ralentissement du rythme de croissance. Le taux de production en 2017 est de 2,6% contre 6,6% en 2016. Le niveau d’investissement a chuté de 18,6% en 2017 par rapport à l’année précédente.
Ces performances médiocres sont sans doute le résultat de plusieurs mois de tension politique.
Bonne nouvelle cependant, la contribution des banques au financement de l’économie est plus appuyé. Elle est passée de 24,5% en 2016 à 44,7% en 2017.
Pour 2018, les prévisions devraient être meilleures. Le secteur privé semble avoir intégré les aléas politiques.
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