Le corridor de l’intégration

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Les ministres des Infrastructures des Etats membres du corridor Abidjan-Lagos se réuniront le 12 avril à Lomé. Une session préparatoire a débuté mercredi.

La promesse d’un corridor de plus de 1 000 km a été formulée il y a presque deux décennies par la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Togo, le Bénin et le Nigeria.

Le projet d’autoroute de 6 voies vient d’obtenir un financement de 22,7 millions de dollars de la Banque africaine de développement (BAD) pour des études. L’Union européenne s’est également engagée à apporter son concours financier.

Le corridor de plus de 1.000 km, génère 75% des activités commerciales de l’Afrique de l’ouest. 

La mise en œuvre a été confiée à l’OCAL, l’organisation du Corridor Abidjan-Lagos (OCAL).

‘Il ne s’agit pas seulement de construire un corridor. Nous voulons changer profondément la sous-région. Nous voulons mettre en place tout ce qu’il faut pour faire de cet axe le moteur du développement et de l’intégration’, explique Eugène Capo-Chichi, chargé de programmes au Département des infrastructures de la Cédéao.

Pour le Togo, ce projet est très important. ‘La compétitivité de nos pays ne peut s’affirmer pleinement sans un réseau routier performant, gage d’un développement économique et de la réduction de la pauvreté’, souligne-t-on au ministère des Transports.

Au total, le corridor devrait coûter 2000 milliards de Fcfa.

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