Prévue pour le samedi 31 mars, la marche silencieuse de la Synergie des Travailleurs du Togo (STT) pour amplifier la pression sur le gouvernement par rapport à ses revendications est purement ravalée.
«…en raison de la suspension des manifestations publiques conclue entre les acteurs politiques dans le cadre du dialogue…Sur le plan manifestation, il nous est donc demandé de rentrer dans la dynamique et de respecter cet accord en tant qu’acteur social», apprend-on dans un communiqué signé de la Coordonnatrice.
Et pourtant, les mêmes acteurs s’étaient convenus d’une politique « d’apaisement » pendant le dialogue, un accord qui seraient violé par des arrestations intempestives, notamment l’emprisonnement d’enseignants syndicalistes qui revendiquaient à Kara à leur tour la liberté de leur collègue syndicaliste Claude Pelelem enlevé quelques heures plus tôt dans la même ville.
Alors que le gouvernement a décliné clairement mardi son intention de maintenir ces enseignants grévistes à Kara en détention, la STT courbe l’échine et demande « à tous les camarades de bien vouloir rester chez eux en silence mais mobilisés ».
Par ailleurs, la Synergie rappelle « à tous » que l’assemblée générale du vendredi 30 mars 2018 est maintenue au centre communautaire de Tokoin à Lomé.
A. Lemou
Source : www.icilome.com