Dans une rencontre avec la presse, le Conseil National de la Jeunesse (CNJ) a tenu à préciser son statut en tant que plateforme d’associations, les rapports qui existent entre cette plateforme et les autres, sa position quant au dialogue qui s’annonce. Des sujets de société dont la grève des enseignants et la sortie des élèves dans les rues ont été également abordés.
L’objectif de cette rencontre était de communiquer et situer l’opinion sur ce qu’est le CNJ, de donner son point de vue quant à la situation politique que traverse le pays et surtout le rôle de la jeunesse. Cette jeunesse qui revient dans les grands discours des politiques comme étant l’avenir de la nation.
D’entrée de jeu, Régis Batchassi, le président du Conseil National de la Jeunesse (CNJ), a expliqué que son institution est apolitique. Elle est une faîtière d’association et d’ONG des jeunes créée en 2008 qui accueille en son sein différentes organisations sur des critères données, surtout celui de l’âge. Un partenariat est signé avec les organisations qui ne peuvent être membre du CNJ. Quand bien même le CNJ est un partenaire privilégié du gouvernement et lui transmet les aspirations des jeunes, il n’est pas une « aile marchante du pouvoir » qu’on le prétend.
Parlant de jeunesse, il est clair qu’une partie de cette jeunesse est aux abois et se retrouvent dans la rue pour réclamer de meilleures conditions de vie, du travail, d’études, etc.
« Il y a une couche qui n’arrive pas à trouver une issue et manifeste à cause de la situation difficile du pays. A côté, il y a une autre qui vit la même situation, mais qui tente des solutions qui puissent l’aider à s’insérer sur le plan socio-professionnel plutôt que d’aller manifester », a laissé entendre Régis Batchassi. Pour la première couche, « il faut des mécanismes de transformation pour amener chacun à apporter sa pierre à la construction du pays ».
Pour le CNJ, la meilleur cadre de discussion est et demeure le dialogue. Si le CNJ est invité pour un quelconque rôle dans ce dialogue ou porter les aspirations des jeunes, ce sera une fierté pour lui. Mais, précise le président, « quelle que soit l’issue de ce dialogue, il faut que les aspirations de la jeunesse soient prises en compte. Ces aspirations sont de se retrouver dans les instances de prise de décision, entre autres, le parlement, les communes et le gouvernement ».
Le CNJ a également réaffirmé l’organisation des réjouissances populaires en cette fin d’année dans différents quartiers, surtout autour du football fédérateur pour renforcer plus les liens.
Magnim
Source : www.icilome.com