Le Campus de Lomé est-il devenu un camp militaire ? : Une curieuse opération « pied à terre » allonge les dérives de Kokoroko

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Le Campus de Lomé est-il devenu un camp militaire ? : Une curieuse opération « pied à terre » allonge les dérives de Kokoroko

L’Université de Lomé est en pleine rénovation, dit-on. De nouvelles infrastructures sont construites avec en point d’orgue, la clôture entamée sous le ministre Martin Aduayom en 2007, achevée. Mais un phénomène qui a cours à l’entrée des camps militaires a été importé à l’Université.

A l’entrée Nord-ouest de Klikamé et l’entrée Sud de Doumassessé, il a été imposé l’opération « pied à terre » qui consiste à descendre des motos avant la traversée. A la sortie comme à l’entrée, tous les motocyclistes sont tenus de pousser leur engin. Ces mesures selon les autorités universitaires visent à sécuriser l’enceinte du campus. Mais on constate que l’entrée princpale et celles du Campus Nord et du CHU Campus ne sont pas concernées par ces mesures et jusque-là rien de grave ne s’est produit à ces trois endroits depuis lors.

Par contre, aux entrées de Doumassessé (Adéwui) et de Klikamé, que des tracasseries inutiles. Des accidents entre véhicules, motos et piétons sont légion. Surtout pour ceux qui empruntent ces voies pour la première fois, ils tombent facilement dans ce qui s’apparente à un guet-apens. Tout ceci avec le zèle outrageant de ceux-là qu’on appelle abusivement agents de police universitaire. Au final, lorsqu’on compare les trois entrées libres et les deux avec le phénomène « pied à terre », on en déduit que ce n’est que du zèle criminel pour les autorités universitaires.

Bien plus, le campus est-il devenu un camp militaire ? Lorsqu’on ne fouille même pas les véhicules à ces deux entrées et on exige aux motocyclistes de faire « pied à terre », de quelle sécurité fait-on finalement pour le campus universitaire ? Il est temps que le Président de l’Université Dodji Kokoroko cesse cette pagaille.

De quelle innovation dont on ne cesse de rabattre les oreilles pendant que les vraies réformes pour un enseignement de qualité sont oubliées, c’est bien révoltant.

Source : www.icilome.com