Nicolas Lawson a fait part il y a une semaine de sa décision de se joindre aux manifestations publiques de la coalition des 14 partis politiques de l’opposition togolaise. Le Président national du Parti du Renouveau et de la Rédemption (PRR) entend descendre aussi dans les rues dans les prochains jours aux côtés de ses pairs de l’opposition pour faire ombrage au processus électoral mis en ébranle par le gouvernement.
Pour Nicolas Lawson, l’heure n’est pas propice à l’organisation d’une quelconque élection au Togo, surtout en ces moments où la crise politique et la crise sociale persistent.
« Ce qui importe et ce que souhaitent les Togolais c’est la renonciation du pouvoir en 2020 par Faure Gnassingbé », dit-il.
Il promet en découdre avec le régime s’il s’entêtait à organiser n’importe quelle élection durant cette période avec la CENI actuelle « qui n’a autre objectif que de maintenir Faure Gnassingbé au pouvoir pour l’éternité ».
« Il n’y aura aucune élection qui sera organisée par le gouvernement actuel avec sa CENI et sa cour constitutionnelle. Ce n’est pas qu’elles seront boycottées mais ce sera le jour de la vraie révolution. Ce jour-là, nous nous allons appeler le peuple togolais à la révolution », a déclaré M. Lawson chez à Kanal Fm.
Partant de là, il annonce sa descente dans les rues dans les prochains jours aux côtés des forces démocratiques de l’opposition.
« Je veux juste informer mes amis de la Coalition qu’ils me verront à leurs côtés au moment venu. Qu’ils le veuillent ou pas, je descendrai dans les rues avec eux pour dire au pouvoir que le peuple togolais en a ras-le-bol. », a-t-il ajouté.
L’ancien candidat à la présidence togolaise a déploré le fait que beaucoup de gens l’ont toujours critiqué d’être contre ses pairs de l’opposition. Pour lui, sa critique à l’égard de la coalition est comparable à l’histoire d’un père qui enseigne les leçons de vie à son enfant.
Il conseille à la coalition de poursuivre les manifestations et de tourner dos à tout compromis que proposera le pouvoir pour faire fléchir le gouvernement, qui, pense-t-il, est déjà à l’agonie.
« On n’a pas besoin de la Constitution de 1992 avant de faire partir ce régime. Parce qu’il nous a trahi, pollué et terni l’image du pays, et au finish nous a mis dans une République de canaille et de failli », a estimé le Président du PRR.
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