Lawson invite la coalition de l’opposition à marcher sur la présidence togolaise Featured

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L’opposition togolaise clôture ce samedi ces trois jours de manifestations destinées à obtenir le retour à la version originelle de la Constitution de 1992, l’effectivité du vote de la diaspora et la libération des personnes arrêtées dans le cadre de la contestation en cours. C’est également l’occasion choisie par le président du Parti du renouveau et de la rédemption (PRR) qui, dans un cri de cœur, appelle la Coalition des 14 partis politiques à marcher sur le Palais de Lomé II pour arracher le pouvoir.

Nicolas Lawson ne lâche pas Faure Gnassingbé. Il compte mettre tout en œuvre pour pousser le peuple togolais à mettre un terme à la « gouvernance injuste et la tyrannie » du régime actuel. Dans un cri de cœur qu’il vient de lancer aux togolais, il pense que la seule solution pour venir à bout du pouvoir de Faure Gnassingbé est de marcher sur la présidence togolaise.

« la gouvernance au Togo est trop criminelle, destructive des vies humaines et d’espoirs envolés, terriblement anxiogène. La masse du peuple en a ras-le-bol et demande le départ de Faure Gnassingbé. Il n’y a pas lieu de marcher pour aller à la Plage sous le contrôle des forces de l’ordre », indique M. Lawson.

Le patron du PRR interpelle les leaders de la coalition des 14 partis politiques à chercher plutôt à rencontrer Faure Gnassingbé au lieu de chercher à discuter avec « les criminels qui fraudent, qui volent et qui font tuer les togolais ».

« Si ceux qui veulent incarner la lutte ne peuvent pas aller rencontrer M. Faure Gnassingbé…, alors il faut laisser la masse du peuple aller lui parler dans sa présidence. Les togolais ou leurs représentants ont le droit de marcher et d’aller à la présidence et n’importe où. Mais en ce moment, il n’y a rien à chercher à la plage », dit-il.

Nicolas Lawson ne comprend pas pourquoi ceux qui ont détourné l’argent destiné à la construction de la route Lomé-Vogan-Anfoin ne sont pas en prison et que ce soit l’imam de Sokodé qui soit arrêté et gardé. Il ne comprend pas non plus pourquoi la minorité qui pille les richesses nationales n’est pas punie, ni pourquoi ceux qui détournent l’argent des phosphates du Togo ne sont pas poursuivis. M. Lawson peine à comprendre que ceux qui ont détourné l’argent destiné à équiper les hôpitaux ne sont pas punis, ni pourquoi en moins de 10 ans, il y a un endettement de 1 675 milliards de Fcfa alors que les réalisations soient estimé à peine 450 milliards de Fcfa.

L’ancien candidat à la présidence togolaise dénonce la situation des universités togolaises, des étudiants, le mépris réservé aux enseignants, le dédain avec lequel les policiers, gendarmes et militaires togolais sont traités. M. Lawson s’indigne des conditions des populations de Bè, de Vo, de Bas-Mono, de Yoto, de Kpendjal, de Dankpen et de bien d’autres préfectures sinistrées du Togo.

Le patron du PRR n’est pas pour le dialogue avec ceux qu’il qualifie de « thuriféraires » du régime. Pour lui, si dialogue doit y avoir, ce devra être directement avec Faure Gnassingbé lui-même.

« Nous disons non à un nouvel APG. La coalition des 14 partis politiques ne doit pas finir comme le CST. Il s’agit d’arracher les leviers du pouvoir aux criminels de la minorité. En cherchant à ne rien céder et à appeler au secours des étrangers, à manipuler les militaires, à rendre coupables les opposants des désordres qu’ils ont créé…, il n’y a plus rien de bon à espérer de la gouvernance actuelle », dit-il.

Pour finir, Nicolas Lawson indique qu’il ne marchera pas pour aller à la Plage. Il estime qu’il faut plutôt marcher sur la Présidence togolaise pour ne revenir qu’après avoir obtenir ce que le peuple veut : le changement et l’alternance.

« Quand les réformes ne sont plus souhaitables, il faut les révolutions. Quand la liberté et la dignité n’ont plus de soldat, il leur faut des martyrs », a-t-il conclu.

TogoBreakingNews.info