Les signaux indiquent que les citoyens togolais vont encore être victimes de l’usurpation des marges financières que fait souvent sans raison aucune l’Etat togolais à travers la hausse des prix des produits de première nécessité, notamment le carburant. Une inflation qui risque d’affecter le peu de stabilité financier que la majorité des Togolais essaie de monnayer au quotidien.
L’Association togolaise des consommateurs (ATC), s’indignant donc de cette situation imminente, rend public un communiqué à travers lequel elle met en garde le gouvernement togolais contre les conséquences graves qui peuvent découler de cette décision et l’invite à prendre des mesures afin de réguler de contrôler l’augmentation des prix de première nécessité.
Pour les responsables de l’Association togolaise des consommateurs, « l’inquiétude de l’ATC est d’autant plus grande que ce sont les produits de première nécessité et certains services de base qui risquent d’être impactés par cette hausse des prix ».
Une inquiétude qui est tout autant justifiée dans la mesure où la mise en application des textes du nouveau Code des douanes et du nouveau Code général des impôts, a généré des plaintes de nombreux opérateurs économiques et de la population au niveau de l’ATC.
Par conséquent, « les opérateurs économiques en l’occurrence menacent de procéder à une hausse des prix de leurs produits ou prestations arguant d’une augmentation des taxes et impôts par l’Office togolais des impôts (OTR) », indique le communiqué.
L’ATC, consciente des « conséquences graves » que la hausse des prix du carburant peut entrainer, interpelle le gouvernement sur une telle décision du fait de la pauvreté du panier de la ménagère togolaise, estime que « la qualité de vie des consommateurs en seront affectés ».
Elle souhaite que le gouvernement togolais prenne des dispositions afin de mener des actions concrètes pour, dit-elle, « minimiser l’inflation et par ricochet, la cherté de la vie dans le pays ».
Nicolas
Source : www.icilome.com