L’ATC et la LCT furieuses contre la CEET

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L’Association togolaise des consommateurs et la Ligue des consommateurs du Togo (LCT) mettent en garde la Compagnie énergie électrique du Togo (CEET) contre sa décision d’ajuster l’application de l’arrêté interministériel augmentant les frais d’éclairage public.

Les frais de l’éclairage public passent d’un (1) franc/KWH à cinq (5) francs selon un arrêté interministériel qui date du 1er mai dernier.

Chargée d’appliquer la nouvelle tarification, la CEET, dans un communiqué du 29 mai 2019, précise qu’elle concerne également les mois de février et de mars derniers parce qu’ils n’ont pas été pris en compte dans la facturation à cause des travaux de reprogrammation de son système d’information. En clair, les redevances de ces deux mois seront reversées sur celui de mai pour la basse tension et de juin pour la moyenne tension.

Une telle approche ne passe pas chez les consommateurs dont l’ATC et la LCT sont les porte-paroles. En effet, ces structures rejettent cette stratégie de la Communauté énergie électrique du Togo parce que, insistent-t-elles, un impayé n’est jamais ce qui n’a pas été facturé.

« Que la CEET annule ledit communiqué car on ne saurait considérer ce qui n’a jamais été facturé comme un impayé », invite Beneti Gagalo de l’ATC. Sa sœur LCT, relève de son côté que le fournisseur de courant électrique « ne peut évoquer de manière tardive, une raison relative aux travaux de reprogrammation de son système d’information pour justifier son impossibilité de facturer les redevances en cause ».

Les consommateurs togolaise ne sont pas responsables des impayés dus à un retard de programmation, insistent ces deux associations. L’une exhorte l’Autorité de régulation du secteur de l’électricité (ARSE) à se saisir de ce dossier pour un dénouement heureux. L’autre demande aux directeurs de l’ARSE et de la CEET de se soucier des conditions précaires dans lesquelles vivent leurs compatriotes avant de prendre certaines décisions.

A.H.

Source : www.lomechrono.com