Cette affaire des maïs avariés est portée au grand jour depuis hier par le Mouvement des 7 collines. Selon ce mouvement de la ville d’Atakpamé, l’ANSAT (Agence nationale de sécurité alimentaire au Togo) s’apprêterait à déverser sur le marché, des stocks de maïs avariés, impropre à la consommation. En tout cas, la tension est grande entre ce mouvement et les services du ministère en charge de l’Agriculture, notamment l’ANSAT, à la suite de cette révélation.
Dans une réaction faite à travers un communiqué, il est indiqué que dans un message, un certain Valentino of Zion, membre de ce mouvement avec une vidéo à l’appui a indiqué que « quand Ouro Koura Agadazi et sa structure de gestion des céréales crucifient nos populations pour des intérêts mesquins. ANSAT-Atakpamé, ex Togo-grain (lieu dit quartier sahelien-idiotché), des tonnes de maïs laissées à la pourriture dans le magasin lorsque les populations crèvent de faim dans le Togo profond. Suivez cette vidéo qui en dit long sur la gestion chaotique, ubuesque et approximative de l’équipe en charge de la gestion du stock des céréales à Atakpamé, la ville aux sept collines ».
D’après les explications de l’ANSAT, « ce stock présenté sur les réseaux sociaux est un stock avarié datant de 2012 qui avait été entreposés dans les anciens locaux de l’usine textile de Datcha afin de l’éloigner des stocks destinés à la consommation humaine ». Aussi poursuit cette agence, ceci n’était qu’une mesure qui « vise à assurer une qualité irréprochable des stocks soumis à la consommation humaine ».
Toujours pour l’ANSAT, « le transfert de ce stock avarié des entrepôts de Datcha vers le nouveau magasin de 3 000 tonnes d’Atakpamé fait suite non seulement à la reprise des locaux par le Ministère du Commerce mais aussi à l’envoi d’une mission d’évaluation du Ministre de l’Agriculture, de la Production Animale et Halieutique, Monsieur Noël Koutera Bataka qui a recommandé que ce stock soit cédé comme à l’accoutumée aux acteurs de la production animale en vue de son renouvellement ».
Pour l’ANSAT, à l’origine de cette affaire, il y a une mauvaise interprétation d’un rapport envoyé au ministre en charge de l’Agriculture. Elle en appelle donc aux populations à ne prendre en considération les divers commentaires occasionnés par les éléments postés sur les réseaux sociaux, dans la mesure où ces maïs avariés ne sont aucunement destinés à la consommation humaine.
T228
Source : telegramme228.com