L’arrestation arbitraire de Folly Satchivi, porte-parole du Mouvement « En Aucun Cas », n’a pas laissé indifférent les responsables de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC, parti membre de la Coalition des 14). Dans un communiqué rendu public, le parti de Jean-Pierre Fabre exige la libération immédiate de Folly Satchivi et de tous les autres prisonniers politiques et d’opinion encore détenus dans les geôles et autres centres de détention du pays. Lire l’intégralité du communiqué!
Communiqué
L’ANC exige la libération immédiate des prisonniers politiques
et l’application sans condition des mesures d’apaisement contenues dans la feuille de route de la CEDEAO
Les responsables des organisations de la société civile, ceux des partis politiques de l’opposition ainsi que leurs militants et sympathisants, continuent d’être quotidiennement harcelés, agressés, humiliés, terrorisés, incarcérés arbitrairement et privés de leur droits et libertés constitutionnels d’association, d’expression et de manifestation publique, par le régime RPT/UNIR qui poursuit impunément ses exactions à l’encontre des populations, aggravant ainsi les tensions sociopolitiques dans le pays, au lieu de mettre en œuvre les mesures d’apaisement préconisées dans le cadre du dialogue politique en cours sous l’égide de la CEDEAO.
La dernière victime en date de ces exactions et abus est le premier porte-parole du mouvement ‘’EN AUCUN CAS’’, M. Folly Satchivi, arrêté ce mercredi 22 août 2018 et jeté en prison sous l’inculpation fantaisiste de ‘’rébellion et apologie de crimes et de délits’’.
L’ANC condamne avec fermeté ces pratiques abusives et illégales et exige la libération immédiate de M. Folly Satchivi et de tous les autres prisonniers politiques et d’opinion encore détenus dans les geôles et autres centres de détention.
L’ANC demande instamment au Comité de suivi de la CEDEAO de veiller en priorité, à l’application diligente et sans condition de l’ensemble des mesures d’apaisement contenues dans la feuille de route recommandée par le 53ème sommet de la CEDEAO, tenu à Lomé, le 31 juillet 2018.
En exprimant sa compassion et sa solidarité à toutes les personnes victimes des exactions et leurs familles, l’ANC invite les populations togolaises à soutenir résolument la lutte pour la démocratie et l’Etat de droit au Togo, en restant debout et déterminées et en ne cédant pas aux actes d’intimidation du régime RPT/UNIR.
Fait à Lomé, le 24 août 2018
Pour le Bureau National
Le Vice-Président
Patrick LAWSON-BANKU
Source : www.icilome.com