L’ALTERNATIVE AU TOGO : Oui, si chacun contribue à la culture de résistance !

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L’ALTERNATIVE AU TOGO : Oui, si chacun contribue à la culture de résistance !

L’ALTERNATIVE AU TOGO : Oui, si chacun contribue à la culture de résistance !
COMMUNIQUÉ CONJOINT DU 12 AVRIL 2019 AU PEUPLE TOGOLAIS

DU RESEAU DE LA COORDINATION DE LA DIASPORA TOGOLAISE INDEPENDANTE (RCDTI) ET
DU COLLECTIF POUR LA VÉRITÉ DES URNES – TOGO – DIASPORA (CVU-TOGO-DIASPORA)

Contact : [email protected] qui transmettra

La Diaspora togolaise plurielle et indépendante constate qu’à la lumière des peuples africains épris de paix et mus par la volonté de récupérer leur droit à choisir leurs dirigeants, les peuples d’Algérie, du Soudan et du Togo sont en train de se remobiliser pour changer le cours imposé de leur histoire, et plus particulièrement le rôle ambigu de l’armée. La raison de cette « reprise en main par les peuples de leur histoire » se trouve systématiquement dans l’absence de vérité des urnes, le refus des dirigeants qui ont fait plus de 10 ans ou plus de s’éclipser pour une alternance pacifique en rejetant le libre-cours de la démocratie politique, et surtout une collusion entre le pouvoir et les forces militaires et de sécurité.

1. CELA DOIT CHANGER !
Au Togo, les partis politiques ont été empêchés d’accéder au pouvoir par des procédures déloyales en amont, notamment l’élimination des candidats, les falsifications des listes électorales, le refus de recenser
la diaspora et d’accorder le droit de vote à ses ressortissants, la collusion entre le pouvoir et des institutions dites indépendantes comme la commission électorale nationale indépendante (CENI) ou la cour constitutionnelle. C’est ainsi qu’en trois (3) jours l’Administration togolaise se propose d’utiliser la CENI pour réviser – ou plutôt dépoussiérer- les listes électorales pour des élections locales que le pouvoir a toujours refusé d’organiser au Togo, jusqu’à présent. La CENI est l’exemple de la fausse décentralisation prônée par le pouvoir en place et qui correspond en fait à une déconcentration, en devenant dans les faits une véritable annexe du ministère de l’administration territoriale. Où est l’indépendance ? Et dire que certains représentants des partis politiques se « chiffonnent » pour y participer, vaille que vaille !!! Cela en dit long sur la dépendance de ces partis politiques envers le pouvoir en place !

Lors des élections passées au Togo, une partie importante de la population s’est trouvée empêchée de voter soit du fait de listes électorales faussées, de publication de résultats électoraux centralisés et volontairement erronés jusqu’au point de valider systématiquement la contre-vérité des urnes, etc. En aval, ce sont les représentants de lobbies d’affaires et ésotériques mais aussi des représentants gouvernementaux en Afrique comme dans la communauté internationale qui font du zèle en avalisant rapidement le candidat qui correspond le mieux à la défense d’intérêts privés bien compris, toujours au détriment de ceux du Peuple.

Cela doit changer. Une autre alternative pour le Togo est possible si chaque citoyen togolais se sent concerné et fait concrètement quelque chose pour cette alternative de la nouvelle vie dans la cité.
Au Togo, après 27 dialogues infructueux et des partis politiques qui ont été infiltrés au point que certains se seraient compromis avec des offres d’argent et des avantages divers provenant du pouvoir en place, la défiance envers le pouvoir civilo-militaro-ésotérique de Faure Gnassingbé s’est peu à peu généralisée en méfiance vis-à-vis de certains partis politiques. La société civile au Togo comme au sein de la Diaspora plurielle n’ont pourtant pas manqué de suggérer des pistes de sortie de crise pacifique. Mais, l’aveuglement de certains, les mauvais conseils de certaines institutions sous-régionales, et plus particulièrement l’absence d’un projet de société commun pour l’avenir du Togo ont finalement révélé au grand jour, une certaine difficulté à structurer la lutte politique au Togo pour répondre efficacement aux demandes formulées par le Peuple togolais.

2. REMOBILISATION, MANIFESTATION ET INVERSION DU RAPPORT DE FORCES
Il faut bien constater que la désaffection de quelques partis politiques de la Coalition des 14 partis politiques était nécessaire pour déconstruire et reconstruire la lutte sur des bases nouvelles avec les partis politiques qui défendent réellement le peuple togolais en lutte. Ceux qui jouaient un double-jeu doivent être identifiés et ne plus être suivis par le Peuple togolais.

C’est donc à l’initiative du Parti national Panafricain de M. Tikpi Atchadam, le parti politique qui le 19 août 2017 a réussi la prouesse de mettre la très grande majorité du Peuple togolais dans la rue pour une insurrection populaire, qu’une nouvelle remobilisation est en train de prendre forme au Togo. Rappelons tout de même que celle-ci porte les mêmes revendications qui n’ont pas encore été satisfaites à savoir :
• le respect de la Constitution originale de 1992 avec le départ de Faure Gnassingbé à la fin de son mandat en 2015, prolongé unilatéralement jusqu’en 2020 ;
• l’exigence des réformes constitutionnelles, institutionnelles et électorales par des personnalités neutres et indépendantes, ce avant toute nouvelle élection au Togo ;
• le recensement et le droit de vote de la Diaspora togolaise ;
• la mise en place d’un projet de société commun sur l’avenir du Togo afin de recueillir le maximum d’adhésion pour favoriser une transition pacifique avec des personnalités non corrompues.

Paradoxalement, au lieu de soutenir ce mouvement d’ensemble vers l’unité du peuple togolais comme en Algérie et au Soudan, certains dirigeants des partis politiques, du secteur privé, des chefs traditionnels, des parlementaires non indépendants, et même des organisations de la société civile y compris dans la Diaspora, choisissent, souvent avec des contreparties, d’intimider, voire d’empêcher la recomposition des forces vives de l’alternative au Togo. Le Peuple n’a pas besoin de traitres, ni de neutralisateurs de la lutte.

Aussi, la remobilisation passe aussi par des manifestations pacifiques afin d’inverser le rapport de force.
La partie de l’armée togolaise animée par un sentiment républicain qui hésite, doit prendre ses responsabilités.

3. MANIFESTER AU TOGO AUTANT QU’EN ALGÉRIE ET QU’AU SOUDAN
Le Réseau de la coordination de la Diaspora togolaise indépendante (RCDTI) et le Collectif pour la Vérité des Urnes (CVU-Diaspora-Togo) ainsi que de nombreux sympathisants suggèrent au Peuple togolais de ne pas faire moins que les Peuples d’Algérie ou du Soudan. Ces derniers savent qu’ils ne veulent plus d’un système politique qui les a opprimés et a augmenté les inégalités sans redistribution de la richesse créée.

Le RCDTI et le CVU-TOGO-DIASPORA :

3.1 soutiennent ainsi les marches pacifiques du 13 avril 2019 initiées par le Parti national Panafricain et appellent avec vigueur toutes les forces vives de l’alternative à participer massivement à cette démonstration grandeur nature du rejet des falsifications passées de la vérité des urnes;

3.2 demandent à la partie républicaine des forces armées de respecter leur neutralité et de protéger les citoyens togolais en lutte pour la libération du Togo d’un système de plus en plus oppresseur, liberticide et mafieux ;

3.3 rappellent à tous ceux qui veulent s’impliquer qu’il ne s’agit pas de choisir un individu pour remplacer un individu au pouvoir, mais bien de préparer et de proposer un projet de société commun afin de faciliter, par une procédure de démocratie participative, l’adhésion du plus grand nombre.

Ensemble, le peuple togolais indépendant résiste mieux et peut faire basculer des montagnes, donc inverser le rapport de force anti-démocratique actuel au Togo.

L’avenir démocratique du Togo exige que la partie de la population togolaise non alignée sur le pouvoir en place ou celle se trouvant sous l’emprise de l’argent distribué, puissent en toute indépendance, témoigner de sa volonté de mettre fin à un système d’oppression morale, économique, physique et politique.

Chacun doit contribuer à la culture de résistance.

Togolaise, Togolais, fais-tu partie du problème et du mal togolais ou as-tu choisi de faire partie de la solution ? Alors opte pour l’indépendance de ta pensée, veille sur tes actions pacifiques et fais une proposition pour un projet commun de société pour l’avenir du Togo. Cela va nécessiter plusieurs conférences inclusives entre les principaux pôles d’acteurs respectivement les partis politiques, la société civile au Togo, la Diaspora togolaise plurielle et indépendante.

Le 12 avril 2019.
La Direction du :
Réseau de Coordination de la Diaspora Togolaise Indépendante (RCDTI) et du Collectif pour la Vérité des Urnes-Diaspora Togo (CVU-TOGO-DIASPORA)
Dr Yves Ekoué AMAÏZO
Jean Pierre Akoete BALIKPO
Note : Toutes les personnalités ou associations qui souhaitent être signataires des textes de RCDTI et CVU-TOGO-DIASPORA peuvent le faire en écrivant par courrier électronique à l’adresse ci-dessous. Ils ou elles auront l’occasion de participer à l’une ou l’autre des téléconférences fondant notre démocratie participative et proposer des solutions dans le cadre du projet commun de société pour l’avenir du Togo.
Contact et Coordination : [email protected] et [email protected]

© RCDTI & CVU-TOGO-DIASPORA

Réseau de Coordination de la Diaspora Togolaise Indépendante (RCDTI)

Collectif pour la Vérité des Urnes-Diaspora Togo (CVU-TOGO-DIASPORA)

Source : www.icilome.com