La population de Sadayamé dans le canton de Hahotoe est en proie aux machinations des hommes d’affaire véreux et aux conséquences graves d’un drame environnemental. La Mouvement Martin Luther King, la voix des sans voix (MMLK) tire la sonnette et interpelle les autorités togolaises.
Dans une note rendue publique, le MMLK du Pasteur Edoh Komi fait appel au bon sens des autorités togolaises et aussi des sociétés d’exploitation du sable, du gravier et de la latérite.
En effet, il est un fait que depuis quelques années, les sociétés et entreprises d’exploitation de sable, gravier et latérite se multiplient de façon anarchique. Multiplication qui rime avec celle de « carrières sauvages ». Une situation qui fait courir droit dans l’ombre d’un drame environnemental.
« La plupart des exploitants identifiés comme des hommes d’affaires véreux et indélicats, abusent des populations rurales, qui sont indigentes et pauvres et par ricochet, contraintes de brader leurs terres en les vendant à vils prix. Sans ou avec des permis d’exploitation parfois périmés ou hors zone de couverture, foulant aux pieds les principes de gestion environnementale », se désole le mouvement.
Et s’il est déjà arrivé que l’Agence Nationale de Gestion Environnementale (ANGE) intervienne en faveur de la population notamment dans le cas de la carrière ouverte à Sadayame dans le canton de Hahotoe par l’Établissement SESAG en ordonnant la cessation d’activité pour cause de permis d’exploitation non valide, les activités continuent.
C’est donc face à cette situation délicate que le MMLK exige l’intervention des autorités togolaises.
« Le MMLK demande instamment aux autorités togolaises à intervenir d’urgence dans ce drame environnemental et à assainir le secteur d’exploitation des carrières. Que les contrevenants soient exposés strictement à des sanctions appropriées et conformes aux lois en vigueur », lit-on dans la note.
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