Le dossier Bolloré continue de faire couler plus d’encres et de salives. Intervenant jeudi sur « France 24 », Brigitte Adjamagbo Johnson, Coordinatrice de la Coalition des 14 partis de l’opposition togolaise, s’est prononcée sur cette affaire.
Hier sur les plateaux de la chaîne française, France 24, la Secrétaire Générale de la Convention Démocratique des Peuples Africains (CDPA) a vivement dénoncé le silence sépulcral du gouvernement de Faure Gnassingbé, mis en cause dans le dossier.
« Je ne comprends pas qu’il ne puisse pas se sentir responsable. C’est dommage qu’ils se croient tout-puissant. Ils ne veuillent rien dire. Ils prétendent que c’est une affaire judiciaire dans laquelle ils ne comptent pas intervenir. Nous sommes habitués à ce genre de réactions du gouvernement togolais. En réalité, ils ne se sentent pas du tout comptable devant le peuple. Parce que sous d’autres cieux, ils auraient pu réagir plutôt », a regretté Mme Brigitte Adjamagbo Johnson.
Et d’ajouter: « On ne comprend pas qu’on ait pu mettre en œuvre ces genres de projets de construction, sans avoir pris la précaution de faire une étude pour savoir quel impact ledit projet aurait sur les populations ».
Selon elle, « il y a certainement une opacité qui entoure les conditions dans lesquelles M. Bolloré a obtenu sa concession sur ce quai en question ».
La Coordinatrice de la Coalition des 14 partis de l’opposition togolaise croit que cette procédure judiciaire enclenchée contre Vincent Bolloré serait « une opportunité, un grand espoir pour les victimes » des dégâts causés par la construction du 3em quai au Port Autonome de Lomé.
A. Godfrey
Source : www.icilome.com