Dans beaucoup de pays en Afrique subsaharienne, à l’instar du Togo, le taux d’enregistrement des naissances est très faible. Et pourtant, il y a un fort taux de naissance. Pour éradiquer de façon considérable ce paradoxe, une initiative majeure a été prise par les États africains : la journée africaine des Faits d’État civil et de Statistiques de l’État civil.
Cette journée, en effet, a été initiée par l’Union africaine (UA) et la Commission économique pour l’Afrique des Nations unies et la Banque africaine de développement, en collaboration avec d’autres agences internationales, lors de la 4è Conférence des Ministres africains en charge de l’état civil tenue en décembre 2017 à Nouakchott (Mauritanie).
Observée chaque 10 août, la journée africaine des Faits d’État civil et de Statistiques de l’État civil constitue un moment de communication et de plaidoyer pour repositionner l’enregistrement des faits d’état civil et des statistiques vitales en Afrique durant la décade 2017-2026.
Au Togo, les activités de cette journée placée sous le thème « Des actes de naissance pour tous : Une nécessité pour la protection des droits humains et la promotion de l’inclusion », ont été lancées ce jeudi 08 août 2019 à Lomé par Payadowa Boukpessi, ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et des collectivités locales.
A l’ouverture des activités, le ministre a précisé que le gouvernement à travers la loi relative à l’organisation de l’état civil a prolongé le délai de 30 à 45 jours pour la déclaration d’une naissance.
L’Acte de naissance, en effet, est la première étape pour assurer la reconnaissance juridique des personnes, la protection de leurs droits humains et leur accès aux services sociaux de base.
Tout comme la Convention des Nations Unies sur les droits de l’enfant et la Charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant, prévoit que tout enfant doit être enregistré immédiatement après sa naissance.
Edem A.
Source : www.icilome.com