Destiné à répondre au besoin d’approvisionnement des populations en matière de la viande fraîche, l’abattoir municipal de la ville de Tsévié (35 km au Nord de Lomé), un lieu censé être propre, se retrouve, malheureusement, dans un état de manque d’hygiène. Devenant ainsi un danger pour la santé des consommateurs.
Laissé pour compte, l’abattoir municipal du Chef-lieu de la Région maritime souffre cruellement de manque d’hygiène. Déjà, la détérioration du bâtiment en dit assez sur l’insalubrité des lieux.
Censé fournir de la viande aux populations, cet établissement public est devenu un endroit où viandes et microbes se retrouvent en bons voisins. La faute au manque criard d’entretien des lieux.
Tsévié n’est pas un cas isolé. Plusieurs autres communes sont également concernées. Manque d’infrastructures sociales de base…Tels sont les difficultés auxquelles sont confrontées nos diverses communes. Les quelques rares infrastructures qui existent ne sont guère entretenues.
Cela pose la question de la bonne gestion des communautés de base. Depuis plus de 30 ans, l’Etat togolais a confié la gestion des collectivités locales aux présidents de Délégation qui, aujourd’hui, ont échoué dans leur mission.
Elus à l’issue des élections des élections locales du 30 juin 2019, les premières depuis 1987, les nouveaux conseillers municipaux devront s’armer de courage et d’abnégation, surtout de la volonté politique, afin de doter leurs communautés de base d’infrastructures adéquates.
Edem A.
Source : www.icilome.com