La Synergie des Travailleurs du Togo (STT) observe une nouvelle grève à partir du mercredi prochain. La centrale syndicale des travailleurs de l’administration publique du Togo dénonce « l’inattention » de l’autorité à son égard et compte maintenir la pression pour obtenir des réponses concrètes à ses revendications.
Réunis en assemblée générale le week-end dernier, les fonctionnaires togolais membres de la STT ont décidé de reconduire la grève. Et contrairement aux deux jours de débrayage observés la semaine dernière, les lieux de travail seront déserts cette semaine pour trois jours.
Les responsables de la STT protestent contre le refus du gouvernement d’organiser de franches discussions à même de trouver une solution aux différentes revendications contenues dans la plateforme revendicative de l’organisation syndicale.
« Pourquoi on va nous dire, venez à la table et deux jours après on nous informe que la réunion ne tient plus ? C’est ça qui rend la grève récurrente. Je suis une adepte fervente du dialogue. En toute chose je sais que quel que soit ce qu’on réclame, il faut à un moment donné s’asseoir, discuter et trouver les solutions » a lancé dimanche sur une radio de la place la coordinatrice générale de la STT, Nadou Lawson-Oloukounle,
Les revendications de la STT portent sur le doublement de la valeur indiciaire, la réinstauration de l’indemnité de départ à la retraite et de l’apurement de ses arriérés à tous les retraités.
La centrale syndicale réclame aussi l’élaboration, l’adoption et l’application de tous les statuts particuliers identifiés par la loi portant statut général de la fonction publique, revendications portées par les secteurs, ainsi que l’application intégrale de ceux des corps habillés.
Ces diverses doléances ont été transmises au gouvernement par le biais du ministre de la fonction publique, du travail, de l’emploi et de la réforme administrative depuis le 17 octobre 2017.
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