Par Marcelle Apévi, togo-online.co.uk
La Centrale Syndicale Synergie des Travailleurs du Togo (STT) a rencontré la presse ce mercredi 14 mars 2018 à la maison de la santé à Lomé pour se prononcer sur la situation qui prévaut dans le secteur de l’éducation avec l’arrestation des enseignants par le Service de Renseignement et d’Investigation (SRI).
Dans une déclaration lue par Madame Lawson Nadou Oloukounlé, Coordinatrice, la STT fait le point de la situation qui prévaut dans la ville de Kara, situation marquée par l’arrestation de PELELEM, ASSOUKOULIM, HEMOU et Madame SIMDJOLO qui elle autre a été dans un premier temps blessé lors de la répression du mouvement spontané qu’il y a eu pour tenter de sauver leur camarade PELELEM.
La STT s’indigne contre ce qu’elle qualifie de violation des libertés syndicales et la propension des autorités Togolaises à vouloir museler à tout prix le front syndical.
La STT exige la libération sans condition de ses membres détenus, l’arrêt des méthodes d’intimidation et de harcèlement des responsables syndicaux, et appelle à la mobilisation générale des syndiqués jusqu’à satisfaction totale de sa plateforme revendicative. Elle invite par ailleurs tous les travailleurs à une assemblée générale extraordinaire qui se tiendra demain jeudi 15 mars dans l’après-midi au Centre Communautaire de Tokoin à Lomé.
Il faut noter que depuis quelques jours, les élèves effectuent une descente permanente dans les rues aussi bien à Lomé qu’à l’intérieur du pays pour réclamer leurs enseignants.
Depuis le début de l’année scolaire, il n’y a pas une seule semaine où le corps enseignant n’a observé des mouvements d’humeur pour se faire entendre. La sourde oreille du gouvernement et sa méthode peu orthodoxe ne favorise pas le règlement de cette crise qui met à rude épreuve l’avenir des élèves.
La vie syndicale au Togo est synonyme de menace et intimidation à longueur de journée et se joue entre des coups de file anonyme et nocturne et les tentatives d’éliminations physiques.
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