Visiblement, la crise que traverse le système éducatif togolais a encore des jours difficiles devant. Alors que les syndicats des enseignants exigent toujours la prise en compte de leurs revendications avant la fin des mouvements de grève, l’arrestation cette semaine d’enseignants et d’élèves à Kara vient corser la sortie de crise prévue pour ce vendredi. En assemblée générale extraordinaire jeudi, la Synergie des Travailleurs du Togo (STT) a haussé le ton. Elle exige la libération sans conditions des enseignants et des élèves détenus à Kara au risque d’observer une grève de 5 jours la semaine prochaine et organiser une grande marche de protestation le 29 mars prochain.
De grandes résolutions ont été prises jeudi à l’Assemblée Générale extraordinaire de la STT tenue à Lomé. La centrale se mobilise pour obtenir du gouvernement non seulement la satisfaction de ses revendications mais aussi la libération dans l’immédiat des enseignants et des élèves arrêtés et détenus à Kara.
« Il y a eu 4 camarades qui ont été arrêtés. Et au-delà de ces quatre-là, on nous apprend qu’il y a des élèves qui étaient sortis pour réclamer la libération de ces enseignants et qui ont été aussi appréhendés. Si vendredi les camarades et les élèves arrêtés ne sont pas libérés, la FESEN et la CSET devraient se retirer du groupe de travail », a prévenu Nadou Lawson, la Coordinatrice de la STT.
Et si les enseignants et les élèves ne sont pas libérés avant lundi prochain, la STT annonce que les fonctionnaires ne travailleront pas de lundi jusqu’à vendredi prochain.
« Et si de lundi jusqu’à vendredi, ils ne sont toujours pas libérés, la semaine sur-prochaine, nous allons marcher pour réclamer leur libération », a ajouté Mme Lawson-Olokounle.
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