Le personnel de la Société nationale des éditions du Togo (EDITOGO), éditrice de Togo-Presse, le quotidien national, sera en grève de trois jours à compter du mardi 6 août prochain.
Grogne
C’est ce qu’indique le préavis de grève de 72 heures déposé sur la table de qui de droit. Le mécontentement des agents de cette société parapublique ne datent pas d’aujourd’hui.
Signe de leur désarroi, il y a 4 ans, alors que les assises de l’Union de la presse francophone (UPF) se tenaient à Lomé, ils ont observé une opération « sans presse » qui privait la population de journaux dans la matinée. De temps en temps, ils manifestent leur ras-le-bol.
Les revendications signifiées à l’employeur depuis le début restent les mêmes : la revalorisation salariale, les primes pharmaceutiques, le paiement des primes forfaitaires du gouvernement à tous les agents…
Un tout-puissant directeur
Face à la plateforme revendicative des employés, le Directeur de l’EDITOGO, admis à la retraite depuis deux décennies, reste inflexible. Rémy Assih Banafey reste imperturbable. Il a notamment interdit la tenue des réunions syndicales et donne l’impression de ne pas être préoccupés de tout ce qui se passe dans la boîte qu’il dirige, « d’une main de fer », selon ses détracteurs.
Les différents ministres de tutelle qui se sont succédé n’ont jamais réussi à trouver une solution aux revendications du personnel de l’EDITOGO. Malgré leurs discours de bonnes intentions.
A.H.
Source : www.icilome.com