La société civile togolaise armée pour le suivi des droits de l’homme

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L’Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture au Togo (ACAT-Togo) vient d’armer une trentaine d’acteurs de la société civile pour suivre le Togo dans la mise en œuvre des recommandations de l’Examen Périodique Universel (EPU) d’octobre 2016. C’est grâce à sa session de formation tenue du 24 au 26 avril à Lomé.

Ouverte lundi dans le but d’outiller la société civile sur le suivi des recommandations formulées à l’endroit du Togo lors du 2è cycle de l’EPU en octobre 2016 ouverte lundi à Lomé, la formation du suivi des recommandations a été au-delà de toutes les attentes.
Pendant trois jours l’ACAT Togo avec le soutien indéfectible du CCIG et de la FIACAT, a formé la trentaine de participants au mécanisme de l’EPU et aussi aux autres mécanismes onusiens et de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples de protection et de promotion des droits de l’homme.

« Nous avons donnés des outils nécessaires à la société civile de faire le suivi professionnel des 165 recommandations acceptées par le gouvernement togolais en 2016 », a indiqué Bruno Haden, Secrétaire général de l’ACAT Togo.

La formation a été permis de discuter des lacunes qui subsistent encore au Togo en matière de lutte contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.
Une place de choix a été également accordée à la problématique de la mise en place du Mécanisme national de prévention de la torture (MNP) au cours de la formation.
Après l’atelier ces aguerris vont commencer le travail proprement dit. Il s’agira de la sensibilisation et des plaidoyers pour la vulgarisation des recommandations.
Ces recommandations, rappelons-le, ont été formulées le 31 octobre 2016 et sont au total 195.
Sur les 195, la délégation togolaise avait accepté 162; dont 26 déjà mises en œuvre; noté 22 et différé la réponse pour 11 d’entre elles.

TogoBreakingNews.info