La Société financière internationale (SFI, Groupe de la Banque mondiale) est prête à s’engager dans le financement de projets présentés par le Togo ou ses partenaires.
C’est ce qu’a indiqué mercredi Philippe Le Houerou, son directeur général.
La SFI est déjà présente au Togo avec le terminal à conteneurs du port de Lomé (LCT) et l’usine de clinker d’HeidelbergCement, notamment.
La SFI n’accorde pas de prêts ou de dons aux Etats. En revanche, elle peut financer ou prendre des participations dans des projets privés ou en PPP qui contribuent au développement de manière générale au développement.
Dans un contexte d’accès limité aux capitaux, la Société financière internationale apparaît comme une source mais aussi un levier de financement, de connaissance et de partenariats de long terme, qui aident les clients à surmonter les contraintes auxquelles ils sont confrontés en matière d’investissement, d’infrastructure, de qualification et de réglementation.
En s’engageant dans des environnements difficiles et en parvenant à mobiliser des financements privés, la SFI est en mesure d’élargir son influence et d’avoir un impact sur le développement qui va bien au-delà de ses ressources directes.
‘Le président Faure Gnassingbé et moi-même n’avons pas de limites. La seule limite est de savoir si on est capable de structurer des projets bancables’, a déclaré M. Le Houerou après un entretien avec le chef de l’Etat.
Des projets qui tiennent la route, c’est une évidence. La SFI est demandeur depuis plusieurs années pour accompagner des projets dans le secteur des services, de l’énergie, de l’hôtellerie, des télécommunications.
Ca tombe à pic car le Togo vient de lancer son Plan national de développement à 7 milliards d’euros, dont 65% doivent venir du secteur privé.
Aussi, l’aide de la SFI est à la fois nécessaire pour apporter du cash et pour rassurer les investisseurs.
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